L’enseignement primaire
1.0 Le problème de la typologie des signes – une position stratégique dans le développement de la sémiotique. Dans son ouvrage Le signe U.Eco distingue neuf critères permettant de classer les signes:
1. La source du signe
2. La nature: naturelle ou artificielle
3. Le degré de spécificité
4. Intention et degré de conscience de l’émetteur
5. Canal physique et récepteur humain concerné
6. Rapport signifiant - signifié
7. Possibilité de reproduire le signifiant
8. Lien présumé du signe avec son réfèrent
9. Le comportement induit
1.1Le classement et la terminologie ne font l’unanimité. Charles Pierce propose de classifier les signes en fonction du type de lien que l’intérprétant entretient avec le référent. Il disingue3 façons de faire signe: l’indice, l’icone, le symbole.
1.2 Sebeok ajoute à ces 3: le signal, le symptome, le nom.
2. Caractérisez la typologie de Klinkenberg
Selon Klinkenberg le signe est comme une relation qui s’établit entre un plan du contenu et de l’expression. Donc il propose un découpage tétradique du signe: stimulus, signifiant, signifié, référent. KL. Propose une matrice à 4cases, contenant à 4 espèces: Découpage correspondants vs non correspondants; motivé vs arbitraire.
3. Comparez les typologies de Klinkenberg et Sebeok
4. Définissez les signes: l’indice, l’icône, le symbole
L’indice – les signes motivés par contiguité crées par des découpages correspondants. Ex: la fumée pour le feu ; le bruit de verre brisé (indiquent qu’une fenêtre vient d’être la victime); la trace de main sur la joue, témoignant de la gifle.
L’icône – les signes motivés par ressemblance crées par des découpages non correspondants. Ex: une photocopie, l’image renvoyée par le miroir, le plan d’architecte, la carte de géographie, le plan de montage électrique....
Le symbole – les signes arbitraires crées par des découpages correspondants. L’abstraction/noir/pour