L’etranger, albert camus - epilogue
2073 mots
9 pages
PRESENTATION AUTEUR ET ŒUVRE : L’Etranger est un roman d’Albert Camus publié en 1942. Il illustre avec la pièce Caligula, « la sensibilité de l’absurde que Camus évoque dans l’essai Le Mythe de Sisyphe publié en oct 1942 soit 4 mois après l’Etranger. ( Eléments à connaître parfaitement en vue de l’entretien : Ds les 1ères pages, Camus parle d’une « sensibilité absurde » et non d’une « philosophie absurde ». Il définit la sensibilité absurde comme un « mal de l’esprit » qui naît « de la confrontation de l’appel humain avec le silence déraisonnable du monde. » Pr échapper à cette angoisse née de l’écart entre notre besoin d’absolu et le vide que nous propose l’univers , Pascal dans ses Pensées publiées au XVIIème siècle parie pour l’existence de Dieu. Mais Camus refuse ce pari. Ds ce refus réside la grandeur de l’homme qui assume ainsi l’absurdité du monde. Pour autant l’homme n’est pas en raison de ce refus de Dieu condamné au désespoir ce que Pascal appelle la Misère de l’homme sans Dieu. Pour Camus l’homme ressemble à Sisyphe héros mythologique à qui Zeus imposa comme châtiment de rouler éternellement un rocher en remontant une pente ; dès que le rocher était parvenu au sommet , il retombait et le travail recommençait. Mais pr Camus, la lutte de Sisyphe vers les sommets » suffit à remplir un cœur d’homme ». « Il faut imaginer Sisyphe heureux. » car comme il l’écrivait ds Noces : « il n’y a pas d’amour de vivre sans désespoir de vivre ». En résumé, Camus nous dit que la condition humaine est tragique mais que pour autant l’homme ne doit pas renoncer à être heureux. Camus trouve au cœur du tragique même et la conscience que nous en avons, la source de ce bonheur.) Ce roman a la forme d’un journal intime. Il est tenu par Meursault qui raconte sa vie au jour le jour.
PRESENTATION DE L’EXTRAIT : Un jeu de circonstances l’amène à tuer un arabe, et il est condamné à mort. Peu de temps avant son exécution, un aumônier pénètre dans sa cellule et tente de le