L’europe un enjeu dans la rivalité est/ouest (1947-1991)
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Le sujet porte sur une longue durée et invite à choisir une démarche chronologique, afin d’analyser les évolutions du sort de l’Europe durant la GF. Attention toutefois, à ne pas calquer les grandes étapes « classiques » des relations internationales. Ici le choix des césures chronologiques doit avoir un sens par rapport à l’histoire européenne. Ici, ce qui importe c’est le double mouvement qui consiste à la fois pour les Européens à subir les tensions dues aux rivalités E/O mais également à manifester une volonté d’indépendance de plus en plus forte (construction européenne). I- L’Europe, théâtre des débuts de la GF (1947 – milieu des années 1950) L’Europe affaiblie au sortir de la Seconde GM, est à l’origine de la fin de la Grande Alliance et de la GF. En effet, comptant sur les deux Grands pour se reconstruire, elle voit vite s’élever en son sein un « rideau de fer » (Churchill), expression de l’antagonisme américano-soviétique grandissant. A) 1947 : L’Europe à l’origine de la GF
Les désaccords sur la mise en place d’un nouvel ordre européen provoquent la rupture entre les deux
Grands et la division du continent. → Aux EU, doctrine Truman du containement, pour endiguer l’expansion communiste, et doctrine
Jdanov formulée en retour par l’URSS : la logique manichéenne de la GF est en place.
→ Le plan Marshall, soutien financier proposé par les EU pour aider l’Europe à se reconstruire, accepté par l’Europe de l’Ouest (16 pays) et refusé par l’Europe de l’Est (sous la pression de l’URSS)
Tr : Le symbole de la division européenne dans le cadre de la GF est l’Allemagne, partagée entre E et O perdant son unité pendant près de 40 ans. B) La question allemande
Dès 1945 s’est posé le problème de la réorganisation de l’Allemagne : accord entre les Alliés pour la dénazification, mais désaccord pour le règlement définitif du sort du pays. → Blocus de