L’intérêt littéraire du passage chez les cyclopes.
L’Odyssée, écrite par Homère, poète grec, est une épopée relatant les périples d’Ulysse dans sa quête de retour. Celui-ci désirant rentrer chez lui pour retrouver sa femme qui l’attend Pénélope, va pour cela traverser des lieux plus ou moins hostiles et cultivés, parcourir différentes étapes qui le font aller du monde sauvage au monde humain. Il doit notamment traverser l’île des Cyclopes, où le danger règne et où la dévoration siège. Il va y rencontrer le Cyclope Polyphème, fils de Poséidon, qui va les accueillir lui et ses compagnons de manière plutôt sauvage. Une opposition va alors se forger entre la ruse du héros et la force brutale du monstre, c’est ce que nous allons voir dans une première partie, pour s’occuper dans une seconde partie d’une opposition qui viendrait compléter la première, qui est celle entre le monde sauvage du Cyclope et le monde cultivé des humains.
Dans ce récit, Ulysse, le héros de l’histoire doit sans cesse user de ses qualités pour parvenir à faire ce qu’il veut et à déjouer les sorts jetés sur lui par les Dieux. En particulier dans ce passage, où il va user d’une de ses plus grande qualité : la ruse. Tout va commencer lorsqu’ Ulysse va enivrer le Cyclope à l’aide du vin pris chez les Cicones et ainsi provoquer une sorte de confusion au sein de celui-ci, afin d’obtenir une faveur. Cette faveur consiste à laisser partir Ulysse de la grotte sauf que l’intention du Cyclope n’est pas celle-ci mais plutôt celle de manger le héros en dernier après tout le reste de l’équipage. De plus, nous pouvons observer que ces passages où il use de sa qualité essentielle s’inscrivent plus dans la durée que les passages où le Cyclope use de sa force brute. En effet, lorsqu’une fois, Ulysse et ses compagnons ont percé l’unique œil du Cyclope pendant son sommeil, et prennent la fuite, Ulysse ne peut s’empêcher de dévoilé sa véritable identité, qui au préalable se faisait appeler « personne »