L’ouverture des économies
I- La progression des échanges internationaux :
L’ouverture des économies a entraîné une forte progression des échanges internationaux, ouverture mesurée par des indicateurs.
Les flux internationaux d’échanges marchandises, de services et de capitaux sont enregistrés dans la balance des paiements.
L’ouverture des économies :
C'est le degré de participation d'un pays aux échanges internationaux, comparativement à son poids économique. Elle se mesure grâce à un certain nombre d'outils qu'il faut connaître :
Le taux d’ouverture ou degré d’ouverture : C’est le rapport de la valeur des échanges de biens et services au PIB qui permet de constater si l’économie d’un pays est ouverte sur le monde. = [(exportations + importations)/2] / PIB
Il est très variable selon les pays (faible aux Etats-Unis, très élevé en Belgique, par exemple). Attention, ce n'est pas parce que le volume de marchandises exportées ou importées (en milliards de dollars, par exemple) est élevé que le degré d'ouverture l'est. Tout dépend du montant du PIB !
Les déterminants du degré d’ouverture :
La taille du pays :
L’absence ou l’insuffisance de ressources (naturelles, autres biens et services nécessaires à la production ou à la consommation) fait de l’ouverture vers l’extérieur une nécessité. L’importation s’impose payée grâce aux devises issues des exportations.
L’étroitesse du marché domestique : sa rapide saturation (taux d’équipement proche de 100%, taille de la population), la concurrence exacerbée sur le territoire, zone de chalandise limitée, incitent à se tourner vers le reste du monde pour assurer une croissance économique du pays. Cas des Pays-Bas, du Luxembourg, de la Belgique
La spécialisation productive :
Cas de pays développés de l’OCDE avec :
La réduction de la taille de la « vieille économie » = industrie traditionnelle pour une préférence à :
L’accroissement du secteur des NTIC : «