L’éthique sportive face à la discrimination des femmes
Les femmes, le sport, et l’éthique ! Voilà une longue histoire marquée par la division et la discrimination.
Durant des siècles, la femme s’est retrouvée face à un mur infranchissable pour faire valoir ses droits dans le domaine privé et dans la pratique sportive. Elle s’est heurtée aux préceptes qui avaient été mis en place durant des siècles et qui la voyait cloisonnée dans des tâches et des loisirs bien déterminés.
Il aura fallu beaucoup de volonté de courage aux pionnières pour arriver à leur fin et parvenir à démontrer que tous ces interdits n’étaient basés que sur des principes machistes, qui mettaient en exergue l’homme et la virilité.
S’attaquer à cela relevait de l’exploit et même si à l’heure actuelle l’égalité est encore loin d’être parfaite, la femme a gagné son paris et continue à se battre pour démonter sa capacité réaliser de grande performances et par la même obtenir sa reconnaissance.
Dans le domaine sportif, la femme s’est illustrée par des succès éclatants et par des progrès considérables aux fins de l'égalité entre les sexes et l'autonomisation des femmes et des jeunes filles.
Les femmes sont parvenues à ces réalisations en dépit de nombreux obstacles, fondés sur la discrimination entre les sexes. On les a souvent considérées comme étant trop faibles pour les activités sportives, en particulier les sports d'endurance, tels que les marathons, l'haltérophilie et le cyclisme et l'on a souvent fait valoir dans le passé que le sport était nocif pour la santé des femmes, en particulier en matière de procréation. En 1896, le baron Pierre de Coubertin, fondateur des olympiades modernes, a déclaré : « Quelle que soit l'endurance d'une sportive, son organisme n'est pas conçu pour subir certains chocs. »
Bien que, encore trop souvent misent à l’écart, les femmes ont ces dernières années, fait valoir leurs droits à l’égalité elles ont assumé des fonctions de direction de premier plan