L’étude de l’endurance aerobie chez les jeunes nageurs constantinois (9-12 ans).
NAGEURS CONSTANTINOIS (9-12 ANS).
La phase de préparation de base est considérée comme vulnérable et déterminante dans le développement du processus physique et physiologique des jeunes nageurs. Sur la base des études antérieures, nous avons choisi la mesure de la consommation maximale d’oxygène ([pic]O2 max. ml/min-1/kg-1) pour évaluer l’évolution de l’endurance aérobie par le test progressif de course navette de 20-M selon la version (1982 de Léger et coll.), l'enregistrement de la fréquence cardiaque de contrôle avant le début du test, la fréquence cardiaque de course à la fin du test et étudié l'évolution du pourcentage de la F.C. max, afin d’estimer la mobilisation fonctionnelle cardiaque du nageur. Parallèlement aux paramètres physiologiques, quatre indices biométriques ont été retenus (taille, poids, poids maigre et masse grasse). Cette étude a porté sur un échantillon de 25 nageurs de sexe masculin âgés de (9-12 ans) licenciés dans les différentes associations sportives et issues de toutes les souches sociales. [1, 2, 3].
INTRODUCTION. Le souci de réaliser les performances sportives de haut niveau dans un délai record ces derniers temps, a pris une ampleur telle, que les entraîneurs sur le terrain, n’accordent plus de considérations envers les exigences de la préparation pluriannuelle des jeunes nageurs. A vrai dire, l’entraînement devient beaucoup plus intensif, à caractère (anaérobie lactique) dès le jeune âge et même bien avant la période pubertaire, cause de multiples accidents cardio-vasculaires et déperdition des jeunes talents sportifs. « l’enfant sportif est l’athlète de demain. Les plus douées seront suivis et les autres impitoyablement rejetés ». Pierre Sprumont et coll. 1997. Dans cet esprit de réflexion, nous avons tenté d’appréhender le problème lié au développement de l’endurance aérobie des nageurs (9-12 ans) sous un angle caractérisé par l’évaluation