Économie

326 mots 2 pages
I / Une hausse des dépenses publiques peut favoriser la croissance. II / Mais cela n'est pas systématique (c'est vrai seulement sous certaines conditions). Et effectivement, dans le I, tu peux parler de Keynes avec l'effet multiplicateur (le multiplicateur keynésien), mais bon, comme Keynes raisonnait en économie fermée et à court terme... Donc il faudra faire attention à préciser le contexte : ce multiplicateur fonctionne beaucoup mieux en économie fermée qu'en économie ouverte (politiques keynésiennes qui ont bien fonctionné jusqu'à la crise pétrolière de 1973). L'interventionnisme de l'Etat (// Etat-providence) est aussi justifiée par Keynes (pour relancer la demande afin de diminuer le chômage), mais aussi par les théoriciens de la croissance endogène (Lucas, Romer, et surtout Barro) qui justifient les dépenses publiques en éducation, en R&D, et en infrastructures notamment. Pour les infrastructures de transport, elles ont à la fois un effet accélérateur, un effet multiplicateur et un effet externe de productivité. Néanmoins, ces théoriciens de la croissance endogène montrent aussi que trop d’intervention conduit inévitablement au ralentissement de la croissance, à la crise économique, voire même à l’appauvrissement de la société, car des dépenses trop élevées sont financées de façon inadaptée, c'est-à-dire généralement par une fiscalité trop lourde. Pour le II, tu as effectivement Hayek (renouveau du libéralisme), mais aussi Rosanvallon qui met en évidence une triple crise (financière, d'efficacité et de légitimité) lié au budget de l'Etat dans La Crise de l'Etat-providence, et les monétaristes (Friedman selon lequel une politique de relance de l'Etat a des effets inflationnistes, donc les effets attendus de la relance ne sont pas là). Par ailleurs, ce n'est pas tant le fait que les pays empruntent qui "posent problème", mais que cela creuse le déficit public et la dette publique sans que cela soit compensé par la croissance

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