Élève
Ni robot, ni esclave, elle peut organiser son temps de travail comme elle l’entend dans une large mesure. Restent bien sûr la routine et les tâches mécaniques, mais quel métier n’en a pas ? Restent aussi, hélas, les pools de dactylo qui sont éprouvants. Mais en général, on ne fait que passer. Ce métier exige une grande tension nerveuse car il faut toujours écouter n’importe quoi, n’importe quand, parfois dans une pièce mal insonorisée ou plusieurs personnes tapent à la machine ou téléphone. C’est de cela dont on se plaint. Plus d’ailleurs que de la soi-disant atmosphère de bureau féminine pleine de ragots, de mesquineries ou de petites histoires dont tout le monde a l’air de s’accommoder.
Les horaires semblent souvent assez lourds malgré les possibilités de journée continue ou d’arrivée à la carte. Et l’on peut s’étonner que dans une profession presque exclusivement féminine des formules plus souples n’aient pas été plus massivement adoptées : travail à mi-temps ou sur quatre jours avec le mercredi libre. On tend à ne plus l’appeler tellement secrétaire, mais plutôt collaboratrice ou assistante, rôle qui plaît particulièrement aux femmes et ou nombre de leurs qualités peuvent s’épanouir : ordre, précision, initiative, diplomatie, accueil. Cette dernière qualité revêt une importance particulière. La secrétaire est souvent l’image de marque de l’entreprise, que l’on connaît d’abord au travers elle, sa voix au téléphone ou son art d’introduire le