Chine-tibet
Le Royaume tibétain naît en 127 avant JC.
En 641 le bouddhisme est introduit dans ce royaume. Durant les deux siècles suivant, les Tibétains vont tenter d’agrandir leur territoire contre leurs voisins (notamment les chinois). Ecrasant les chinois en 751, ils vont étendre pendant des décennies leur influence sur l’Asie centrale au détriment de la Chine.
Le Tibet est alors dirigé par une poignée de familles sur le fonctionnement de la royauté et de la féodalité.
À partir du VIIIe siècle, le bouddhisme est décrété religion d’État. La religion contrôle et soutient les lignées royales. Les dalaï Lamas deviennent les véritables chefs du pays.
En 821, Le Tibet signe un traité de paix avec la Chine.
Au XIIIe siècle, les mongols s’imposent au Tibet et le considère comme une partie de leur empire. Cependant ce sont les tibétains qui vont alors exercer une influence importante sur le peuple mongol. Ces derniers vont commencer à adopter le bouddhisme. (Les mongols abandonneront leur religion au XVIe siècle au profit du bouddhisme). Les Mandchous au pouvoir en Chine soutiendront également le bouddhisme tibétain.
En 1645, le 5e dalaï lama établit la capitale à Lhassa.
En 1649, le chef temporel du Tibet est invité à Pékin par l'Empereur Chinois de l’époque.
Entre 1670 et 1685, sous le règne du 5e dalaï lama, le Tibet conquiert de nouveaux territoires au Sud et à l’Ouest.
Estimant que le 6e dalaï Lama mène une vie dépravée et ne gère plus le pays, les Kalmouks Khorshuud décident d’intervenir. Appuyés par les Mongols et les Chinois, ils envahissent le Tibet en 1705 et rétablissent un pouvoir «plus sain ».
En 1720 de nouveaux événements viennent modifier le pouvoir tibétain. Le 7e dalaï lama qui est mis en place reconnaît la Chine comme pouvoir protecteur.
La dynastie Han et Ming qui régnent en Chine va alors exercer une influence politique sur le Tibet proche du protectorat sans toutefois l'incorporer dans leur empire.