Éthique à nicomaque
SECONDE PARTIE : LA VERTU
2 grandes questions :
* Qu’est-ce que le bonheur ?
Pour y répondre il faut s’interroger sur la fonction PROPRE DE L’HOMME, et la VERTU de la NATURE
Car le principe du bonheur RÉSIDE dans l’activité CONFORME à la VERTU * Dépend-il de nous ?
OUI dans le mesure où il réside dans une ACTION VOLONTAIRE conforme à la vertu : nous décidons de nos propres actions
NON car il dépend aussi de FACTEURS EXTÉRIEURS à nous (politiques, économiques, BIOLOGIQUES)
I. VERTUS INTELLECTUELLES ET VERTUS MORALES
* Le bonheur est l’activité de l’ÂME en PARFAIT ACCORD avec la VERTU * Pour savoir ce qu’est le bonheur il faut donc s’interroger sur la NATURE DE LA VERTU
* La vertu est HUMAINE
Explication : le bien recherché est HUMAIN comme le bonheur * La vertu humaine est l’EXCELLENCE DE L’ÂME (et non du corps !)
* DIVISION DE L’ÂME : partie rationnelle et partie irrationnelle * PARTIE RATIONNELLE : intellective ET sensitive (au service de l’intellective) * PARTIE IRRATIONNELLE : végétative (caractère non humain) ET appétitive (désirante, obéit au principe raisonnable)
* DIVISION DE LA VERTU : intellectuelle (liberté, modération) ET morale (intelligence, prudence)
II. LA VERTU ET LE PLAISIR
* « On n’est pas un véritable homme de bien lorsqu’on n’éprouve aucun plaisir dans la pratique de bonnes actions » * CRITÈRE D’UNE VIE MORALE ACCOMPLIE : FAIRE LE BIEN AVEC PLAISIR
* « La vertu morale tend à agir de la meilleure façon au regard des plaisirs et des peines » * La vertu ÉQUILIBRE les plaisirs et les peines
* L’aptitude au PLAISIR est imprégnée en nous dès l’enfance : il est difficile de s’en défaire * Il est important de suivre LA SAINTE ÉDUCATION dès le plus jeune âge
* Lien entre vertu morale, plaisirs et peines
Nous nous abstenons du bien à cause de la douleur
Nous commettons ou ressentons le mal à cause du