Étude de texte: l'étranger " le meurtre"
Fin du chapitre 6 de l'étranger : « J'ai pensé que je n'avais.....sur la porte du malheur ».
Comment ce passage de roman exprime-t-il le sentiment de l'absurde ?
Introduction
L'étranger, roman d'Albert Camus est paru en 1942 en pleine guerre, occupation. L'auteur est inconnu du grand public mais l'œuvre reçoit aussitôt un immense succès. Le roman a pour cadre la ville d'Alger et met en scène un narrateur Meursault qui fait le récit de sa vie.
Le récit d'un meurtre, C'est un moment clé dans le roman qui est situé à la fin de la 1 ère partie. Placé là parce-que à partir de ce moment le destin de Marsault va basculer, et le héros se transformer. Dans ce passage Meursault à laisser Raymond au cabanon et il est reparti seul sur la plage.
Il serait intéressant de voir les circonstances du meurtre, comment le monde apparaît dans toute son hostilité, le rôle des éléments dans le meurtre. Puis de cerner les réactions du héros. Et enfin de déterminer après cette étude, la signification de cet extrait.
Les circonstances du meurtre
À noté, l'omniprésence du soleil. Meursault a déclaré lors du procès que c'était la faute du soleil, faisant rire le public. Ici le mot « soleil » revient sans-cesse : « vibrante de soleil », « la brûlure du soleil », « même soleil », « me débarrasserais pas du soleil », « présenter dans le soleil », « les cymbales du soleil »,...Le soleil semble le grand ennemi majeur de Meursault, c'est le mot soleil qui est employé comme une litanie ou un équivalant : « lumière, souffle épais et ardent ». Un soleil insupportable par la brulure qu'il occasionne, qu'il inflige, insoutenable par la lumière, l'intensité de son éclat étincelant, éclatant. Une lumière au caractère agressif que les métaphores du glaive ou de l'épée souligne parfaitement : « le glaive éclatant jailli du couteau...cette épée brulante rongeait... ». On a un soleil qui devient douleur et souffrance. On avait déjà vu ce cas dans le chapitre 1. La