Étude docimologique
Introduction théorique :
La mission d’un enseignant du secondaire est définie par l’article 7 du règlement de l’enseignement secondaire ainsi que par un cahier des charges qui indique les modalités d’accomplissement de cette mission (PER). Parmi les différentes composantes qui figurent dans ce règlement, l’évaluation est l’un des enjeux principaux du métier d’enseignant. En effet, « l’école est un lieu dans lequel l’évaluation est omniprésente. Il semble même parfois à certains que l’élève fréquente davantage l’école pour récolter des notes que pour apprendre véritablement quelque chose » (Leclercq, 2004). Le fait d’évaluer des compétences apparaît « avec la massification et la démocratisation de l’accès à tous les niveaux scolaire » (Leclercq, 2004). En effet, il devient alors important de récolter des informations sur le niveau de compétences acquises d’un élève par rapport aux compétences demandées d’un programme scolaire. « il faut pouvoir comptabiliser échecs et succès à travers un système de notation de façon à rendre un « verdict » en fin d’année »(Leclercq, 2004). Par ces évaluations certifiées, l’école « est une machine à distribuer des jugements fondés sur le mérite des élèves. » (Duru-Bellat 2009b). Ainsi, si « l’on croit au mérite, tout le problème se déplace sur le contrôle et l’équité des épreuves » (Duru-Bellat 2009b). Recevoir une évaluation, c’est obtenir une certaine reconnaissance académique et sociale pour une orientation future. Dès lors, l’enseignant se doit d’évaluer de manière objective les compétences acquises par les élèves, tout en sachant que l’objectivité ne peut être obtenue à 100%, mais que des techniques permettent d’y tendre.
« L’art de bien évaluer » (Leclercq) telle est la définition de la docimologie. Elle met en évidence et propose des solutions pour limiter au mieux le caractère subjectif de la notation. En tant que professionnel, il est important de connaître les sources d’erreur dans sa