Étude psychologique d'hitler
Dans son enquête, Ron Rosenbaum conclut sur une position « éthique » : si l’on ne doit pas succomber à la tentation de l’explication unique qui dirait « tout », il faut essayer de comprendre. Car prétendre que Hitler est un mystère tel que les mots ne peuvent tenter de le cerner reviendrait à en faire un dieu du Mal, donc à « lui accorder une victoire posthume ». Sur ce point, nous ne pouvons qu’acquiescer. Un regret toutefois : Rosenbaum n’a pas tiré tout le parti de son enquête. Plutôt que de les énumérer, s’il avait associé entre elles toutes ces hypothèses, il aurait pu justement avoir une idée claire de la structure psychique de Hitler. Certes, elles n’expliquent pas le pourquoi de la Shoah (qui n’aurait pu avoir lieu sans la participation active et la collaboration complaisante de milliers de personnes) mais elles aident à comprendre le cheminement intérieur de Hitler.
->Historiens et psychohistoriens s’interrogent : pourquoi fascinait-il autant ? Pourquoi cette