Étude d'un texte argumentatif
Questions
1. Ici, les champs lexicaux qui s’opposent sont:
- le champ lexical de la vérité : « l’explosion de la vérité, la justice, au grand jour, la lumière » (qui est une métaphore)
- le champ lexical du mensonge : « mensongers, frauduleux, acquitter sciemment un coupable… »)
2. Zola défend la thèse de l’innocence de Dreyfus.
3. La forme verbale « j’accuse » est recensée trois fois.
4. Dans ce texte, Zola porte des accusations grâce à des arguments qui soutiennent sa thèse. Le premier argument qu’il utilise est que les trois experts en écriture qui ont pris part dans l’affaire Dreyfus aient menti, et aient rendu des rapports faussés, afin que l’accusé soit déclaré coupable. Son second argument est que les bureaux de la guerre, qui sont les bureaux du ministères dirigés principalement par des généraux, auraient fait publier dans d’influents journaux des articles qui mèneraient à la culpabilité de Dreyfus. En effet, à l’époque, 96% des quotidiens politiques étaient « anti-dreyfusards ». Également,
Zola accuse le premier conseil de guerre de l’affaire d’avoir condamné Dreyfus dans un raisonnement contraire aux lois, et à la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, car il a été jugé sur des preuves qui auraient pu avoir été falsifiées ou infondées, car elles n’ont pas été montrées au public; et il accuse aussi le second conseil de guerre de l’affaire de ne pas s’être attardé sur cette illégalité commise par les officiers, et de l’avoir même couverte. 6. Les verbes d’action ou de volonté et les expressions de certitude/détermination traduisent un discours au ton catégorique, et un discours d’engagement personnel de la part de Zola.
7. L’utilisation majoritaire, quasi omniprésente de la première personne du singulier
(l’anaphore « j’accuse », « je n’ignore pas », « je m’expose », « je n’ai »…), rappelle également l’engagement personnel de Zola dans cette affaire.
8. La figure de style