Aden

(Égypte, Yémen, Tadjoura dans l'actuelle République de Djibouti, Éthiopie, Érythrée), mais qui, pour lui, ne sont pas que des lieux de commerce, mais aussi le théâtre d'une longue dérive personnelle dans laquelle il va finir par se perdre. Arrivant à Aden, il se revendique, comme travailleur manuel, simple ouvrier. Le 7 août 1880, il s'installe comme contremaitre des trieuses de café de la compagnie Bardey. À l'époque, le port de Moka (Yémen) connaît un commerce florissant grâce au café. En décembre

déserte et rentre à Charleville. L’année suivante, il se rend à Brême et à Hambourg, à Marseille, etc. Rimbaud trouve un emploi de chef de chantier à Chypre et rentre en France en 1879. Il retourne sur l’île en 1880, s’embarque pour l’Égypte et gagne Aden. En 1885, il fait du trafic d’armes, et ce jusqu’en 1888. En 1891, il est rapatrié en France en raison d’une tumeur au genou droit qui le fait souffrir et qui causera sa mort. Ses recueils les plus connus sont Les illumitations qui est un recueil

A peine avait-il vingt-cinq ans que Paul Nizan écrivit dans son premier ouvrage Aden Arabie : « J’avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie ». Il suppose à travers cette citation que beaucoup de gens conçoivent que c’est le plus bel âge. Qui a raison ? A vingt ans, c’est la première fois que l’on prend conscience de notre âge, qui passe à la décennie suivante, comme si on recevait ça d’un coup, comme si la qualité arithmétique de l’âge passait devant sa

bonne mort » à Marseille. Il meurt le 10 novembre 1891, à l'âge de 37 ans, dans d'atroces souffrances. Son corps est ramené à Charleville, où il est enterré dans la tombe de sa famille maternelle. Ses compagnons de vie dans la corne de l'Afrique et à Aden sont éloquents quant à ses talents de commerçant, d'explorateur et de polyglotte. En résumé, Rimbaud a eu en Afrique et en Asie une « nouvelle vie » longue et complexe, que l'attitude dédaigneuse — et peut-être simplement jalouse — de Verlaine (qui

rentre à Charleville. L’année suivante, il se rend à Brême et à Hambourg, à Marseille, etc. Rimbaud trouve un emploi de chef de chantier fin 1878 à Chypre et rentre en France en 1879. Il retourne sur l’île en 1880, s’embarque pour l’Égypte et gagne Aden en août. En 1885, il fait du trafic d’armes, et ce jusqu’en 1888. En 1891, il est rapatrié en France en raison d’une tumeur au genou droit qui le fait souffrir et qui causera sa mort en novembre. Les œuvres de Rimbaud : Quelques œuvres d’Arthur

Italie, pour finalement gagner l’île de Chypre, où il sera chef de chantier. En mai 1879, la fièvre typhoïde oblige Rimbaud à retourner en France, et il exprime son détachement de la littérature en disant ‘’Je ne pense plus à ça’’. Rimbaud repart pour Aden, au Yémen, où il sera atteint de fièvres et de la syphilis. Dans des lettres envoyées à sa famille, il se plaint de rhumatismes et d’un mal au genou gauche. C’est une tumeur cancéreuse aggravée par la syphilis. En août 1891, Rimbaud est rapatrié à

Les deux garçons étudieront d’abord à l’institut Rossat puis au collège de Charleville, où il écrira des poèmes en latin dans la cour du bâtiment. Son professeur de rhétorique, George Izombard, l’encourage à écrire des poèmes. Métiers exercés : A Aden, il est engagé par l’agence Mazeran, Vianney Bardey et Cie spécialisé dans le commerce d’import–export. L'homme aux semelles de vent comme l'appelle Verlaine multiplie les voyages et les petits boulots à travers l’Europe. Il séjourne à Londres avec

s’engager dans l’armée Néerlandaises et il sera envoyé à Java en Indonésie, où il désertera. Ensuite Rimbaud va traverser l’Europe et apprendra chaque langue de chaque pays qu’il traversera. En août 1880, il ouvre un comptoir commercial en Arabie, à Aden. Puis en novembre, il se rend en Abyssinie, à Harar, où il sera à la tête d’une caravane. Il y restera 11 années. Pendant toutes ces années, Rimbaud fera plusieurs tentatives commerciales. Mais il sera atteint d’une tumeur cancéreuse au genou qui l’obligera

Texte B – Paul Nizan, Aden Arabie, 1931 Questions : 1 – Pourquoi Paul Nizan érige-t-il en modèle le voyage d’Ulysse ? 2 – Pourquoi, selon Nizan, le voyageur ne peut-il tirer aucune leçon de la contemplation des beaux paysages ? Quel type d’enseignement les voyages apportent-ils ? 3 – Comment Nizan parvient-il à interpeller le lecteur ? Dans quel but ? Analysez les passages où l’auteur s’adresse directement à son destinataire ? Dans cet essai, l’auteur raconte son voyage à Aden, ville du Yémen où a

« ami » qu'il voulait quitter, il éprouve la douleur d'un rêve brisé dont Une saison en enfer (1873) porte le bouleversant témoignage. Il vagabonde en solitaire et rédige plusieurs poèmes en prose (Illuminations, 1874-1876), puis il s'embarque pour Aden (1880). Pendant dix ans, il erre encore dans le désert, d'Éthiopie en Égypte, ayant complètement cessé d'écrire et se livrant à toutes sortes de trafics. Rapatrié en France pour se faire soigner d'une tumeur au genou, il est amputé d'une jambe à Marseille