Adolphe De Benjamin

par la suite. Ce courant confessionnel et introspectif a trouvé son expression dans la poésie lyrique et dans le roman d’analyse et de confidence, nommé aussi « roman personnel », René de Chateaubriand (1802), Obermann de Senancour (1804), Adolphe de Benjamin Constant (1816), Volupté de Saint-Beuve (1834) etc. Tourmentés par le besoin d’épancher librement le monologue du moi, la plupart des écrivains romantiques se retirent dans la nature pour y trouver une consolation, un refuge. Le paysage romantique

Adolphe [Document électronique] : anecdote trouvée dans les papiers d'un inconnu ; Lettre sur Julie ; De Madame de Staël et de ses ouvrages / Benjamin Constant. Extrait de la correspondance de Benjamin Constant avec Anna Lindsay ; [texte établi par Jacques-Henry Bornecque,...] Préface de la seconde édition ou essai sur le caractère et le résultat moral de l'ouvrage Le succès de ce petit ouvrage nécessitant une seconde édition, j'en profite pour y joindre quelques réflexions sur le caractère

Brumaire. Consulat. 1802 Bonaparte consul à vie. Chateaubriand, René ; Génie du christianisme. 1807 En pension à Vendôme chez les ora- toriens. 1814 Avec sa famille à Paris. 1814 Abdication de Napoléon. 1816 Faculté de droit. 1816 Benjamin Constant, Adolphe. 1819 Cromwell : un échec. 1820 Lamartine, Méditations poétiques. 1822 Début de la liaison avec Laure de 1822 Loi contre la presse. Berny. Exécution des quatre sergents de La Romans de jeunesse sous des pseu- Rochelle. donymes divers

nouvelle Héloïse. Les particularités thématiques et formelles imposent une certaine distinction. On peut parler du roman intime, du roman historique et du roman d’inspiration humanitaire et sociale. Le roman intime sera illustré par Chateaubriand, Benjamin Constant et par Senancour. Chateaubriand écrit Atala et René qui devaient faire partie d’une vaste épopée américaine. Atala s’inscrit dans la tradition de Paul et Virginie. Le thème en est exotique , mais les personnages des demi-sauvages qui

II . Les intuitions de Benjamin Constant sur la fascination romantique pour la religion. Une lecture d’Adolphe. Adolphe, 1806. Constant et de Staël ont une liaison. Ils appartiennent au groupe de Coppet. Libéraux opposés au bonapartisme. Fidèles à l’esprit révolutionnaire de 1789. Exil tous les deux en suisse. Constant fera une carrière pol en France, député de Paris en 1824. Ils se sont battus pour un « spiritualisme laïque » (Bénichou). Adolphe saisit les limites du romantisme alors

perpétuelle de la société. Le début du XIXe siècle un développement plus précis des idées libérales, dans la littérature, avec Victor Hugo, dans les aspects politiques, avec Benjamin Constant et Tocqueville ainsi que dans l'économie avec Jean-Baptiste Say pour ne citer que lui. Les libéraux diffusaient ainsi largement leurs idées. Benjamin Constant a été le premier à ouvrir cette voie qui reconnaît l'aspect libérateur de la Révolution tout en rejetant la nécessité du passage par la dictature ou par la Terreur

l’influence romantique, il conserve quelques traits du roman romanesque* et de l’écriture autobiographique, mais la dimension réflexive est privilégiée. Les chefs-d’œuvre sont nombreux : René (1802) de Chateaubriand, Oberman (1804) de Senancour, Adolphe (1806) de Benjamin Constant, Corinne (1807) de Mme de Staël, Indiana (1832) de George Sand, Volupté (1834) de Sainte-Beuve, La Confession d’un enfant du siècle (1836) de Musset, et plus tard, Dominique (1862) d’Eugène Fromentin. Avec l’influence

complice ou indifférente, de l’amour impossible ou malheureux. Face au monde qui change, ils recherchent l’éternité. 2 - Une angoisse métaphysique Le "Mal du siècle" se traduit par un ennui inquiet provoqué par l'inactivité. L'œuvre Adolphe de Benjamin Constant fournit une première impression de ce mal de vivre. L'impossibilité à s'extérioriser peut conduire à la folie et au spleen. Le héros négatif du "Mal du siècle", qui ne parvient ni à jouir, ni à pleurer, qui est usé avant l'âge, éprouve

bonheur passé. Benjamin Constant, Adolphe (1816) Le contexte : Au début du XIXe siècle, les écrivains romantiques s’appliquent à peindre le « mal du siècle». Les personnages romantiques se sentent solitaires, incompris, déçus par la Révolution française qui n’a pas comblé leur espoir d’un monde plus juste. Ils ressentent ainsi un profond malaise face à l’existence et à la vanité de la vie sociale. Le personnage d’Adolphe répond à ce portrait. Narrateur de sa propre histoire, Adolphe analyse avec lucidité

PERSONNAGE ROMANESQUE Benjamin Constant, Adolphe (1816) Le contexte : Au début du XIXe siècle, les écrivains romantiques s’appliquent à peindre le « mal du siècle». Les personnages romantiques se sentent solitaires, incompris, déçus par la Révolution française qui n’a pas comblé leur espoir d’un monde plus juste. Ils ressentent ainsi un profond malaise face à l’existence et à la vanité de la vie sociale. Le personnage d’Adolphe répond à ce portrait. Narrateur de sa propre histoire, Adolphe analyse avec lucidité