Adolphe De Benjamin

plutôt médiocre. Sa mère parlait de son mari comme d'un héros, ce qui par la suite fit rêver Alexandre Dumas. Après des études négligées, il travailla comme clerc chez un notaire et débuta la rédaction de pièces de théâtre avec son ami, le vicomte Adolphe Ribbing de Leuven. Ces premiers essais furent autant d'échecs. En 1823, il s’installa à Paris où il entra au service du Duc d’Orléans comme expéditionnaire grâce à sa calligraphie. Il lisait alors Shakespeare, Walter Scott, Goethe et Schiller qui

sur la sincérité. C’est au XIXe siècle que le genre autobiographique connaît son apogée. Le romantisme conduit à un certain culte du moi, et l’individu s’affirme : les Mémoires d’outre-tombe (1848-1850) de René́ (1802) de Chateaubriand, Adolphe (1816) de Benjamin Constant, La Vie d’Henry Brulard (1836) de Stendhal, Histoire de ma vie de George Sand. Après la découverte de l’inconscient par Sigmund Freud, le XXe siècle exhibera l’individu sans aucune pudeur : Les Vrilles de la vigne (1908) et Sido

utilisant la catégorie « autobiographie », il peut aussi préciser son intention dans une préface comme Jean-Jacques Rousseau pour les Confessions. La frontière est parfois floue avec le genre du roman comme pour le roman autobiographique (Benjamin Constant, Adolphe, 1816) ou l'auto fiction moderne (Annie Ernaux, Passion simple, 1991) et ses précurseurs de l'auto fiction (Colette, Louis-Ferdinand Céline, Jean Genet...) qui se réclament de la fiction par des intitulés comme récit, roman ou simplement

invisible? La tâche du roman sera dès lors de permettre à la vie intérieure du sujet d'accéder aux honneurs de la sphère publique. « Adolphe: The Necessary Destruction of Tradition, Spontaneity and Unreason» par Melanie Conroy, Stanford University Les critiques littéraires et les philosophes politiques ont du mal à concilier le libéralisme politique de Benjamin Constant avec la position apparemment conservatrice d'Adolphe (1816), son seul roman. Quand on établit un lien entre les deux, c'est le

récits fantastiques apparaissent au XIXe siècle. • La nature… IV) Les principaux auteurs et les principales œuvres du Romantisme ➢ Baudelaire (Les fleurs du Mal) ➢ Victor Hugo (Hernani (1830) ou encore Les Misérables, (1862)) ➢ Benjamin Constant (Adolphe (1816)) ➢ Alfred de Musset ( La confession d’un enfant du siècle,(1836)) Bien d’autres auteurs ont participé au Romantisme. V) Fin du Romantisme et conclusion Le romantisme a complètement renouvelé le paysage littéraire français

fuite. Le 19 Mars, Louis XVIII prend la fuite vers la Belgique. Napoléon entre aux Tuileries le 20 Mars. C’est le début des Cent-Jours. Il demande à Benjamin Constant, penseur célèbre, d’ajouter un acte additionnel aux Constitutions de l’Empire. Elle est appellé la Benjamine. Elle fait l’objet d’un vote populaire le 1er Juin 1815. Cette Benjamine, c’est l’Empire selon la Charte. Bonaparte conserve l’esprit des institutions de la Charte de 1814 sous l’Empire. Ce texte prévoit que le peuple délègue

Révolution de 1830. Ainsi, chez l'écrivain romantique, le malaise historique se transforme souvent en angoisse métaphysique. 2 - Une angoisse métaphysique Le "Mal du siècle" se traduit par un ennui inquiet provoqué par l'inactivité. L'oeuvre Adolphe de Benjamin Constant fournit une première impression de ce mal de vivre.L'impossibilité à s'extérioriser peut conduire à la folie et au spleen. Le héros négatif du "Mal du siècle", qui ne parvient ni à jouir, ni à pleurer, qui est usé avant l'âge, éprouve

Benjamin CONSTANT, De la Liberté des Anciens comparée à celle des Modernes (1819) Biographie D’origine Hollandaise, Benjamin Constant naquit à Lausanne en Suisse en 1767. Très tôt son père le confie à divers précepteurs où il y apprend le grec et se passionne pour la littérature. À seulement 12 ans il écrit Les chevaliers, roman héroïque, en vers, dédié à son père. Dès son jeune âge Benjamin voyage beaucoup. Entre 1783 et 1785, il séjourne à Edimbourg et étudie à l’université. Au même moment il prend

: le sentiment. La forme épistolaire reprend, à travers le septicisme libertin, la rigueur de l'analyse, en même temps qu'elle assure la suggestion de l'affect. La critique reconnaît cependant une tradition du roman d'analyse, lisible dans Adolphe de Benjamin Constant, dans Armance de Stendhal, dans la Porte étroite de Gide, dans le Bal du comte d'Orgel de Radiguet. Chez Constant et Stendhal, l'analyse correspond à un mélange de sentiment et d'abstraction et à la notation de la solitude et de l'échec

de faire éprouver des émotions fortes à travers le récit : du bonheur à la tristesse en passant par la peur ou la passion, tous les sentiments peuvent être présents en quelques pages. Ceci est largement exploité dans le courant romantique (Adolphe, Benjamin Contant). Ainsi, le roman a pour vocation de distraire le lecteur et de l’emmener dans un autre univers. Mais en réalité il existe bien souvent une multiplicité de grilles de lectures qui font apparaitre d’autres fonctions.