Adolphe De Benjamin

juillet 1830. Ainsi, chez l'écrivain romantique, le malaise historique se transforme souvent en angoisse métaphysique. *2 - Une angoisse métaphysique * Le "Mal du siècle" se traduit par un ennui inquiet provoqué par l'inactivité. L'œuvre Adolphe de Benjamin Constant fournit une première impression de ce mal de vivre. L’impossibilité à s'extérioriser peut conduire à la folie et au spleen (mélancolie). Le héros négatif du "Mal du siècle", qui ne parvient ni à jouir, ni à pleurer, qui est usé avant

premier jeune homme en proie au désespoir et au "mal du siècle", balloté entre sentiments et sensations contradictoires. Il souffre de passion incestueuse pour sa soeur et traîne sa mélancolie en France et en Amérique.) Autres héros romantiques : Adolphe de Benjamin Constant ; Octave dans La Confession d'un enfant du siècle de Musset III) La prétention à l'universel Le personnage de roman se présente souvent comme un archétype ayant pour vocation de sonder l'âme humaine. 1) La multiplicité

monde des petits boutiquiers parisiens est évoqué avec la lettre écrite par le quincailler Adolphe Leprince avec toute sa gouaille parisienne. Petit Louis, le cafetier, est un angevin venu travailler à Paris et qui rêve de retourner dans son Anjou natal. 2) Le monde ouvrier : Il convient de distinguer le monde des artisants et celui des ouvriers d'usine. Tout d'abord, Kléber Bousquet et Benjamin Gordes sont des artisant menuisiers parisiens, plutôt individualistes. Kléber avait son atelier

où le condamné attend chaque jours sa mort arriver, ce qui le rend désespérer et lentement fou. Mais il peut aussi s’agir de sentiment comme l’amour, l’obsession, et la culpabilité comme nous pouvons le voire dans une œuvre de benjamin Constant où le personnage éponyme Adolphe sacrifice ses objectives pour vivre une vie triste avec la femme qu’il n’aime plus.  “Ellénore, lui écrivais-je un jour, vous ne savez pas tout ce que je souffre. Près de vous, loin de vous, je suis également malheureux. Pendant

consciemment ou non, en nous apprenant le résultat de certaines actions qu’on ne ferait plus dans la réalité en ayant lu ou vu les conséquences des actes des protagonistes de certains livres, poèmes ou chansons. Prenons encore l’exemple d’« Adolphe » de Benjamin Constant, peut-on encore considérer après la souffrance qu’il a vécue qu’une passion amoureuse, même fatale, en vaut la peine ? De plus, l’art est un moyen d’évasion, face aux difficultés de la vie quotidienne et en contraste avec la société

très vite besoin d'inventer un procédé d'exposition des pensées : c'est dès le second “roman” en langue vernaculaire, Enéas (milieu du XIIe siècle), qu'apparaissent les premiers vrais grands monologues lyriques ou délibératifs. • Adolphe de d'Adolphe Benjamin Constant, monologue • L'Avare de Molière, monologue d'Harpagon • Le Cid de Corneille, monologue de don Diegue • Le Barbier de Séville de Beaumarchais, monologues de Figaro • Les Carnets du sous-sol de Fiodor Dostoïevski,

mystère, du fantastique, du métaphysique, de l’imagination. François-René de CHATEAUBRIAND (1768-1848), Atala (1801); René(1805); Mémoires d’outre-tombe(1848-1850), Le génie du christianisme. Madame de STAËL, De l’Allemagne (1813) Benjamin CONSTANT (1767-1830), Adolphe. George SAND (1804-1876), La mare au diable. Victor HUGO (1802-1885), Notre-Dame de Paris; Les Misérables(1862); Les Contemplations (1856). Alfred de VIGNY (1797-1863), Les Destinées (1864) Alphonse de LAMARTINE (1790-1869), Méditations

l’homme a fait le plus grand, il le doit au sentiment douloureux de l’incomplet de sa destinée » . * dans Corrine sur le mal du siècle : « notre imagination mélancolique nous rend heureux pour un moment, car elle nous fait rêver de l’infini. » Benjamin Constant Né à Lausanne, fait ses études aux universités allemands et anglais. Liaison avec mme de Staël ; active dans la vie politique, même membre du Tribunat après le 18 Brumaire. Son œuvre est riche et divers, il y a beaucoup plus

de faire d'éprouver des émotions fortes à travers le récit : du bonheur à la tristesse en passant par la peur ou la passion, tous les sentiments peuvent être présents en quelques pages. Ceci est largement exploité dans le courant romantique (Adolphe, Benjamin Constant). BLe roman permet également l'identification du lecteur aux personnages Il n'est ainsi pas rare que le lecteur s'identifie aux personnages, surtout lorsqu'il s'agit de roman d'aventure ou initiatiques. C'est le cas par exemple

Paris 1831; Les misérables 1862) A. de Lamartine (Méditations poétiques 1820) Alfred de Musset (Lorenzaccio 1834 et Confession d’un enfant du siècle 1836) Alfred de Vigny (Les destinées 1844-1864) Gérard de Nerval (Les chimères 1854) Benjamin Constant (Adolphe 1816) Beethoven (Sonate au clair de lune) Brahms (Danse hongroise n°5) Les grands thèmes du romantisme : La mélancolie, le moi en souffrance (expression des sentiments personnels → lyrisme, élégie), L’Histoire La nostalgie Le goût