Affirmer Les Identités Nécessairement Affirmer Différences

son sujet mais expose plutôt la manière dont celui-ci est perçu par autrui. Pour lui cette manière est la seule réalité qui nous est donné à connaître : aucune substance n'est à chercher derrière. _ Comment n'être que la somme de ses affections et affirmer en même temps un caractère pudique ? Dans la conclusion du Livre 1 du Traité de la nature humaine Hume se pose la question : -Qui suis-je ? et répond en substance : je ne suis rien, je ne suis qu'un naufragé mais la nature me pousse au divertissement

commencer par noter une opposition entre les notions de différence et d’universalité. En effet, prendre en compte des différences culturelles, c’est reconnaître que des valeurs ne sont pas les mêmes d’une culture à une autre et cette reconnaissance consiste alors à affirmer que toutes les valeurs ne sont pas identiques. Cela semble alors s’opposer à l’affirmation de l’existence de valeurs universelles qui revient à soutenir que ce ne sont pas les différences culturelles qui font les valeurs mais que ces valeurs

Hegel va plus loin et affirme que les sujets sont aussi des objets pour d'autres sujets. Pour le dire autrement, on devient conscient de soi-même à travers les yeux d'un autre. En effet le sujet n’est pas seul, il est confronté à d’autres sujets : nous ne prenons conscience de nous-mêmes que lorsque nous sommes confrontés avec le regard d’autrui (l’expérience de la honte de Sartre). Cela nous permet d'être conscients que ce que nous sommes avec les autres n'est pas nécessairement qui nous sommes profondément

chrétienne, la Création est ce pas quoi Dieu fait passer les essences à l’existence. C’est cette antériorité de l’essence sur l’existence que contestera l’existentialisme athée. A travers « l’existence précède l’essence », l’existentialisme entend affirmer que l’homme se crée en qq sorte lui-même, à travers ses actes et ses choix. En d’autres termes, l’homme n’a d’autres définitions que celle qu’il se donne. Accident 1. Philo : ce qui s’oppose à l’essence et à la substance. L’accident existe non pas

projection immédiate qu’il a eu de son propre avenir, de sa propre vieillesse, dépendance, etc. Il n’est pas le seul à avoir éprouvé ce genre de difficultés : dans La toilette de la personne âgée, un soin chargé de sens à accompagner, l’auteur affirme : « Les premières toilettes relèvent de l’épreuve initiatique » et peuvent susciter « des sentiments pénibles ». Or, comment se montrer bien traitant (respectueux, attentionné…) lorsque la situation nous dépasse et que nous la ressentons avec souffrance 

source de connaissance. Est-ce que le fait d’avoir conscience suffit à faire apparaître une première vérité ? On se demande alors si la conscience de soi, au sein de laquelle le sujet et l’objet sont la même personne, ceci exprime notre véritable identité ou admet que celle-ci n’est qu’une représentation de soi qui, en rien ne correspond à notre être ? L’Homme est entièrement responsable de ses actes. I) La conscience se définit-t-elle comme première vérité ? A- La conscience et l’épreuve

Nature et culture : la production de son existence A) Entre la nature et la culture Si on observe l’homme dans son temps et dans l’histoire, on s’aperçoit qu’il y a finalement des caractéristiques qui demeurent malgré les différences d’époque et de culture : la religion (politique), le langage, l’art, le travail (en tant que technique) qui produit l’économie (et dont découlent les échanges), la science, l’histoire en tant que certaines formes de connaissance. Ces caractéristiques

Identité culture et socialisation 1. L’identité Ensemble de référents matériels sociaux et subjectifs par lesquels un acteur social se définit. Élément matériel de l’identité Passeport, pièces d’identité, L’état social Les Éléments subjectifs Est ce que vous êtes saurien gentilé méchant colérique sa fais référence a ses préférences personnel aussi Caractérisation de l’identité L’identité comme processus d’évolution personnelle et collective Identité individuelle Avec l’Age l’identité

l’égalité des individus dans le sens d’une identité foncière. Si tous les hommes se valent, s’ils sont tous fondamentalement les mêmes, s’ils sont tous « des hommes comme les autres », loin que puisse être reconnue la personnalité unique de chacun d’entre eux, ils apparaîtront, non pas comme irremplaçables, mais au contraire comme interchangeables. Ne se distinguant plus par leurs qualités particulières, seule leur plus ou moins grande quantité fera la différence. L’équivalence abstraite, en d’autres

De Socrate (« Connais-toi toi-même ») à Kant, les philosophes classiques accordent donc à la conscience une place centrale : « Qu’est-ce donc que je suis ? Une chose qui pense. Qu’est ce que cela ? C’est bien une chose qui doute, qui connaît, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi et qui sent » (Méditations Métaphysiques 2) Le philosophe Pascal récuse pour sa part l’idée de conscience « substance » (« une chose » pensante) et lui préfère la métaphore du roseau qui évoque