Aie Le Courage De Te Servir De Ton Propre Entendement

traduction suivante : « aie le courage de te servir de ton propre entendement ». Comment comprenez vous ce précepte ? Elle pousse à aller au devant de la connaissance, de s’impliquer et de s’ouvrir à ces nouvelles pensées, à prendre conscience que tout le monde à droit à sa chance et à l’instruction ; que tout le monde est capable de grandes choses s’il s’en donne les moyens. Cette phrase instaure une critique de l’arbitraire puisqu’elle emploi le mot entendement qui signifie « faculté de comprendre

incapacité de se servir de son entendement sans la conduite d’un autre. Cet état de tutelle peut tenir d’une déficience de l’entendement mais aussi d’une insuffisance de la résolution et du courage de s’en servir sans la conduite d’un autre. SAPERE AUDE (= aie le courage de te servir de ton propre entendement)   l’homme renonce à sa liberté car la liberté s’acquiert par un effort. Or l’état de tutelle est devenu chez certain une nature : paresse et lâcheté empêchent cet effort de se servir de son entendement :

lhomme sortir dune minorit qui nest imputable qu lui. La minorit, cest lincapacit de se servir de son entendement sans la tutelle dun autre. Cest lui seul quest imputable cette minorit, ds lors quelle ne procde pas du manque dentendement, mais du manque de rsolution et de courage ncessaires pour se servir de son entendement sans la tutelle dautrui. Sapere aude Aie le courage de te servir de ton propre entendement telle est donc la devise des Lumires. La paresse et la lchet sont causes quune si grande

minorité qui n'est imputable qu'à lui. La minorité, c'est l'incapacité de se servir de son entendement sans la tutelle d'un autre. C'est à lui seul qu'est imputable cette minorité, dès lors qu'elle ne procède pas du manque d'entendement, mais du manque de résolution et de courage nécessaires pour se servir de son entendement sans la tutelle d'autrui. Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement: telle est donc la devise des Lumières. La paresse et la lâcheté sont causes qu'une

minorité dont il porte lui-même la responsabilité. Minorité, c’est-à-dire incapacité de se servir de son entendement sans la direction d’autrui, minorité dont il est lui-même responsable puisque la cause en réside non dans une insuffisance de l’entendement mais dans un manque de résolution et de courage pour en user sans la direction d’autrui. Ose penser ! aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières. Paresse et lâcheté sont les causes qui font que beaucoup d’hommes

indépendance intellectuelle des individus. Selon Kant, la plupart des esprits vivent dans la minorité. Ils sont incapables de fonctionner par eux-mêmes. Et ils ont besoin de l'aide d'autrui non par insuffisance native, mais par paresse et manque de courage. Ils en viennent à se satisfaire de leur minorité, de leur confort irresponsable. Et par « minorité », Kant entend un certain état de notre volonté qui nous fait accepter une autorité extérieure pour nous guider dans les domaines où il convient de

responsable de cet état de tutelle quand la cause tient non pas à une insuffisance de l’entendement mais à une insuffisance de la résolution et du courage de s’en servir sans la conduite d’un autre » Nous pouvons en déduire que Kant va défendre le point de vue suivant : les hommes sous tutelle (les mineurs) qui ne développent pas leur capacité à prendre leurs propre décisions et à oser savoir et qui vivent sous la paresse et la lâcheté sont condamné à être prisonnier (mentalement et physiquement) donc ils

sortir d’une période caractérisée par la « minorité », c’est-à-dire l’incapacité de l’homme de se servir de sa raison sans l’aide des autres, le fil rouge de la pensée de Kant. Par contre, les Lumières sont celles qui veulent sortir de cette minorité, ce sont les hommes qui veulent essayer d’accroître la connaissance dans toutes les compétences et qui ont le courage de se servir de leur propre entendement sans la tutelle des convictions précédents, c’est-à-dire la philosophie scolastique, les connaissances

La laïcisation des esprits doit anticiper celle des Etats : c’est l’affirmation d’une pensée autonome sur le devenir de l’homme en société contre le monopole de la pensée religieuse dans tout débat d’idées. L’homme est mûr désormais pour oser se servir de sa raison. C’est l’âge, donc, où le regard se pose sur l’homme, et ne se tourne plus nécessairement ver le ciel. Ce changement est encore plus accusé en terre catholique. Le salut de l’homme ne réside plus seulement dans l’autre monde, comme le

traduction suivante : « Aie le courage de te servir de ton propre entendement ». Comment comprenez-vous ce précepte ? Elle pousse à aller au devant de la connaissance, de s’impliquer et de s’ouvrir à ces nouvelles pensées, à prendre conscience que tout le monde à droit à sa chance et à l’instruction ; que tout le monde est capable de grandes choses s’il s’en donne les moyens. Cette phrase instaure une critique de l’arbitraire puisqu’elle emploi le mot entendement qui signifie « faculté de comprendre