Air Vif Paul éluard

pur aujourd’hui comme une onde Un cœur le mien te suit jusques au bout du monde l’heure est venue Adieu l’heure de ton départ On va rentrer Ill est neuf heures moins le quart Une deux trois Adieu de Nîmes dans le Gard Zan : de la réglisse Paul ELUARD, Capitale de la douleur (1926) La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur, Un rond de danse et de douceur, Auréole du temps, berceau nocturne et sûr, Et si je ne sais plus tout ce que j’ai vécu C’est que tes yeux ne m’ont pas toujours vu.

gourdes que les lanières du vent d'est faisaient saigner. Une seule idée occupait sa tête vide d'ouvrier sans travail et sans gîte, l'espoir que le froid serait moins vif après le lever du jour. Depuis une heure, il avançait ainsi, lorsque sur la gauche à deux kilomètres de Montsou, il aperçut des feux rouges, trois brasiers brûlant au plein air, et comme suspendus. D'abord, il hésita, pris de crainte; puis, il ne put résister au besoin douloureux de se chauffer un instant les mains. Un chemin

le trésor, Ah liberté, combien es-tu plus précieuse Ni que les perles ni que l'or ! Suivant par les lois à la chasse Les escureux sautans, moi qui estoit captif, Envieux de leur bien, leur malheur je prochasse, Et un pris un entier et vif. J'en fis présent à ma mignonne Qui lui tressa de soie un cordon pour prison ; Mais les frians apas du sucre qu'on luy donne Luy sont plus mortelz que poison. Les mains de neige qui le lient, Les attraians regars qui le vont decepvant

crépuscule : couleurs vives et pigmenté : rouge, orange comme « le soleil », « l’astre », et on voit aussi ce flou, « brouillard » et les reflet dans l’eau.   2) Fantaisie de Gérard de Nerval publié en 1932 Il est un air pour qui je donnerais Tout Rossini, tout Mozart et tout Weber, Un air très-vieux, languissant et funèbre, Qui pour moi seul a des charmes secrets. Or, chaque fois que je viens à l'entendre, De deux cents ans mon âme rajeunit : C'est sous Louis treize; et je crois voir s'étendre

allégresse et sa justification. » (Alain Robbe-Grillet, Pour un nouveau roman.) 2. Le monde poétique et l'imaginaire. L'image traditionnelle du poète n'est pas sans ressembler à celle du Pierrot des Fêtes Galantes, du « rêveur lunaire du vieil air » (Verlaine), venant presque d'une autre planète pour « faire sentir, palper, écouter, ses inventions : si ce qu'il rapporte de là-bas a forme, il donne forme ; si c'est informe, il donne l'informe » (Rimbaud, « Lettre du voyant »). Et c'est le pouvoir

références de multiples textes. Sommaire -La beauté p4 à p9 : Hymne a la beauté de Charles Baudelaire-p5 A Vénus de Joachim Du Bellay-p6 J’aime une amie entièrement parfaite de Marguerite de Navarre-p7 Beauté des femmes … de Paul Verlaine -p7 A Cassandre de Pierre de Ronsard-p8 Sonnet pour un cheval de Winston Perez -p8 Je veux mourir pour tes beautés, Maîtresse de Pierre de Ronsard -p9 -L’amour p12 à p16 : Cet amour de Jacques Prévert -p12 Le tendre et dangereux visage

revenu à Paris, il fit au Val-de-Grâce la connaissance d'Aragon, qui fut longtemps son presque double, et, simultanément, de Soupault, que lui présenta Apollinaire. «Les trois mousquetaires», comme les appelait Valéry, auxquels se joignit rapidement Éluard, fondèrent, deux mois après le suicide de leur ami Vaché, la revue “Littérature” (1919 à 1923), bientôt influencée, à distance par Dada. Il fit paraître : ____________________________________________________________ _____________________ “Mont

revenu à Paris, il fit au Val-de-Grâce la connaissance d'Aragon, qui fut longtemps son presque double, et, simultanément, de Soupault, que lui présenta Apollinaire. «Les trois mousquetaires», comme les appelait Valéry, auxquels se joignit rapidement Éluard, fondèrent, deux mois après le suicide de leur ami Vaché, la revue “Littérature” (1919 à 1923), bientôt influencée, à distance par Dada. Il fit paraître : _________________________________________________________________________________ “Mont

majesté, levant la main d’un geste de juge impitoyable. Il est représenté sous les traits d’un homme jeune ayant une carrure d’athlète qu’on dit inspirée du torse du Belvédère.Un Christ bien différent des représentations habituelles, lui donnant un air à la fois plus humain et plus terrible et à ses côtés, la Vierge détourne le visage en signe de pitié. Aux côtés de Jésus et de sa mère figurent les saints tenant les instruments de leur martyre, témoins de la foi. On peut reconnaître à leurs pieds

librement interprété selon la vision personnelle de chacun d'eux. Travaillant « sur le motif », comme souvent les peintres de l'école de Barbizon, comme certains paysagistes anglais, comme Boudin ou Jongkind, ils poussent très loin l'étude du plein air, font de la lumière l'élément essentiel et mouvant de leur peinture, écartant les teintes sombres pour utiliser des couleurs pures que fait papilloter une touche très divisée. Peintres d'une nature changeante, d'une vie heureuse saisie dans la particularité