Alcool fort

Guillaume Apollinaire, La chanson du mal aimé La Chanson du mal aimé est un poème extrait du recueil Alcools publié par Apollinaire ; en 1913. Ce recueil rassemble des poèmes écrits à des époques différentes, avec alternances irrégulières, de poèmes longs/courts, des pessimistes à ceux où l’on croit percevoir une pointe d’optimisme. Le titre du poème qui nous est présenté : « la chanson du mal aimé » frappe car bâti sur un néologisme (mal aimé/bien aimé) et explique l’idée directrice du poème

l’existence. Par ailleurs le lyrisme prend aussi une part prépondérante dans l’œuvre d’Apollinaire car il y a dans son œuvre poétique à la fois une importante part d’expression subjective personnelle, mélancolique et sentimentale. Publié en 1913 « alcools » est le recueil principal de son œuvre qui a rencontré beaucoup de succès à sa sortie. Associé au cubisme et au surréalisme, la publication d’Alcools en 1913 manifeste cet « esprit nouveau » qui, en peinture avec le cubisme et en littérature avec

INTRODUCTION : Alcools est un recueil de poème écrit par Guillaume Apollinaire qui est l'un des poètes les plus important du XX e siècle. Alcools lui a pris en tout 15 ans pour l'élaborer, dans ce reccueil nous avons la quête de modernité, de jeu avec la tradition mais aussi l'apparition de nouveaux aspect de la poésie. Quelque uns des poèmes les plus connu d'Apollinaire sont dans ce recueil comme Zone , La Chanson du mal aimé. Nous allons nous intéresser à la thématique de la ville et le

ses textes, Apollinaire décide de suivre le mouvement des cubistes et futuristes italiens qui veulent réformer la langue poétique. Il écrit deux recueils de poésie : « Alcools » en 1913 et « Calligrammes » en 1918. Il écrit de nombreux poèmes. Les plus connus sont « Le Pont Mirabeau » et « Zone » (tous les deux tirés d’ « Alcools »). Il décède à Paris le 9 novembre 1918 suite à l’épidémie de la grippe espagnole. Extrait de "Zone" : A la fin tu es las de ce monde ancien Bergère ô tour Eiffel

demeure Passent les jours et passent les semaines Ni temps passé Ni les amours reviennent Sous le pont Mirabeau coule la Seine          Vienne la nuit sonne l'heure          Les jours s'en vont je demeure "Le Pont Mirabeau" Apollinaire, Alcools (1912) Melancholia  Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ? Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules Ils vont, de

était très proche de Picasso) né a Rome en1880.En effet, il a eu une liaison avec une jeune aristocrate Marie Laurencin (une peintre) avec laquelle il vivra jusqu’en 1912.Ainsi dans ce poème intitulé “Le Pont Mirabeau’’ tiré du recueil de poèmes Alcools paru en 1913.Apollinaire y fait allusion à sa rupture avec Marie Laurencin tout en évoquant la fuite du temps semblable à l’eau qui coule. Il serait intéressant de voir en quoi le pont est en relation avec l’amour ? Pour cela nous allons voir dans

ZONE (Apollinaire 1880-1918) Alcools, Zone (1913) A la fin tu es las de ce monde ancien Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin Tu en as assez de vivre dans l’antiquité grecque et romaine Ici même les automobiles ont l’air d’être anciennes La religion seule est restée toute neuve la religion Est resté simple comme les hangars de Port-Aviation Seul en Europe tu n’es pas antique ô Christianisme L’Européen le plus moderne c’est vous Pape pie X Et toi que les fenêtres

XIXe siècle Apollinaire. I. Le poète est un commenceur. a) une écriture nouvelle pour son époque Apollinaire un poète réputé, peut être dit commenceur par sa façon d’écrire. On peut voir que dans son poème colchiques venant de son recueil Alcools il emplois des mots grossiers tels « vaches » ou bien des tournures syntactiques peut élégante comme avec cette adverbe « y » qui revient. La poésie à l’époque d’Apollinaire à des critères précis a respecté comme des traditions en vue de la versification

l'heure     Les jours s'en vont je demeure Passent les jours et passent les semaines            Ni temps passé        Ni les amours reviennentSous le pont Mirabeau coule la Seine      Vienne la nuit sonne l'heure     Les jours s'en vont je demeure Alcools (1913) ,Guillaume Apollinaire (1880 - 1918) L'amour et le crâneL'Amour est assis sur le crâneDe l'Humanité,Et sur ce trône le profane,Au rire effronté,Souffle gaiement des bulles rondesQui montent dans l'air,Comme pour rejoindre les mondesAu fond

puissance de l’imagine. Le grand poème « Zone », qui ouvre le recueil « Alcools », représente un véritable manifeste du modernisme. Le Tu, qui y alterne avec le Je, désigne le sujet énonciateur qui parte à soi- même. Cette poétique de l’harmonie dans le désordre est visible aussi dans l’architecture du poème, qui se présente comme une suite de tableaux se succédant avec rapidité et sans lien logique apparent. Le recueil « Alcools » avait frappé les contemporains par sa diversité d’inspiration et