Alfred Molina

puissances de l'Enfer . Tel est le thème que développa la poésie. On y mêla l'histoire d'un autre débauché, Don Juan de Maraña, qui s'était, dit-on, donné au Diable , mais qui finit par se convertir et mourut en odeur de sainteté. Gabriel Tellez (Tirso de Molina) traita, le premier, la légende de Don Juan, dans son El Burlador de Sevilla y convivado de piedra : dans ce drame, Don Juan, type du sensualisme raffiné, est un personnage hardi, entreprenant, qui court d'un pays à l'autre, d'un duel à un rendez-vous

Dans "Don Juan", la lâcheté de Sganarelle s'exprime souvent par un comique de gestes qui peut échapper au lecteur. Et comment rendre le vertige baroque présent dans cette pièce de Molière, cette idée que "le monde est un théâtre", ailleurs que sur une scène? Toutes les pièces de Molière si on regarde de près comporte peu de didascalies si tu compares avec d'autre auteurs comme Beckett ou Ionesco qui peuvent écrire des pages et des pages d'indications scéniques. Au XVIeme siècle, le théatre était

don Juan veut se repentir, mais trop tard don Juan ne veut pas se repentir Don Juan, chez Tirso de Molina, croit en Dieu, mais n'a aucune conscience de l'imminence du châtiment et se soucie peu de Dieu, tant que le danger de la damnation n'est pas perceptible. En revanche, la dimension religieuse, chez Molière hante le personnage tout au long de la pièce. Don juan n'est pas seulement un jouisseur désordonné, c'est un personnage qui poursuit, autant sinon plus que les femmes, une quête

blasphémateur, un libertin, un séducteur né qui passe de conquêtes en conquêtes et connait une mort tragique pour avoir trop provoqué le Ciel. Ca fait de Dom Juan un personnage des plus intéressant, un mythe forgé à travers les siècles depuis Tirso de Molina et dont le portrait nous est exposé dès le départ, dans les tirades des scènes 1 et 2 de l’acte I. C’est pour cette raison que nous nous demanderons en quoi ces deux tirades permettent-elles de mieux connaitre la personnalité de Dom Juan.

Portrait de Dom juan au cours des siècles : 17eme siecle : 1630 : El burlador de Sevilla ( le séducteur de séville) de Tirso molina (auteur espagnol qui créa le personnage dom juan) Le personnage de Molina est une jeune Andalou très beau et très sensuel. C’est le séducteur né. Dans la femme, ce n'est ni l'affection ni la tendresse qu'il cherche, mais l'assouvissement d'un désir sans cesse renaissant: séduction et déshonneur. Dans l'esprit de l'auteur, le mythe de Don Juan esclave de la chair

l'auteur espagnol Tirso de Molina, il propose Dom Juan. Dom Juan ou le Festin de pierre, représenté pour la première fois le 15 février 1665. La pièce, qui s’inscrit dans une tradition théâtrale et reprend une histoire populaire, joue sur des émotions fortes : l’insolence, l’étonnement et la peur. Le choix du thème n’est pas pour rien dans cette réussite. Il est à la mode, presque en voie d’épuisement. Molière reprend un motif déjà développé en Espagne par Tirso de Molina dans Le trompeur de Séville

Dom Juan, Acte V, scènes 5 et 6 Introduction S'inspirant de la pièce de l'espagnol Tirso de Molina, El Burlador de Sevilla y Convidado de piedra (1625), Molière écrit Dom Juan en 1665, à la suite de Tartuffe, censurée pour son impiété. Cette nouvelle pièce, qui raconte l'histoire d'un noble sicilien libertin refusant de s’amender malgré les multiples injonctions du Ciel, connaît un succès considérable jusqu’à ce qu’elle soit à son tour interdite par le roi sous la pression des dévots. A la fin

fils criminel de Dorimon (Lyon, 1658-Paris, 1661) et Le Festin de Pierrenote 1 deVilliers (Paris, 1659) inspirées toutes deux de la pièce de l’italien Giliberto aujourd’hui disparue7. Ce thème trouve son origine en Espagne dans une pièce de Tirso de Molina, El Burlador de Sevilla. La pièce passée en Italie a inspiré Cicognini, Giliberto et lacommedia dell'arte sous le titre de Il Convitato di Pietra. Elle devient célèbre en France à partir de la représentation des Italiens de 16588. Il semble cependant

Don Giovanni Cet opéra a été créer le 29 octobre 1787. Personnages : Don Giovanni : Séducteur et libertin, Don Giovanni courtise Donna Anna, a abandonné Donna Elvira après l'avoir séduite. Il est hanté par l'image du Commander, le père de Donna Anna, qu'il a tué en duel. Leporello : Valet de Don Giovanni. Il Commendatore : Père de Donna Anna. Pour défendre l'honneur de la sa fille, il provoque Don Giovanni en duel, qui le tue (au premier acte). Le fantome du Commandeur revient

29 octobre 1787. Il se compose de deux actes et sera écrit pour être chanté en Italien. Vienne avait fortement protesté contre cette langue-ci pour l’élaboration du premier opéra Le nozze di Figaro.   Lorsque l’on compare les œuvres de Tirso de Molina et de Molière à la composition de Mozart, on retrouve bien évidemment des similitudes qui restent fortes, les invariants du mythe ressortent une fois de plus. La séduction est un point qui n’est jamais lâché à un seul moment, ainsi que la présence