Ambition Rastignac

relate l'histoire d'un jeune provincial, Eugène de Rastignac, qui découvre au fil du roman les règles cyniques qui gouvernent la société. On peut alors se demander si Le Père Goriot est un roman d'apprentissage, c'est-à-dire un roman qui a pour thème le cheminement évolutif d'un héros, souvent jeune, jusqu'à ce qu'il atteigne l'idéal de l'homme accompli et cultivé. Dans un premier temps, nous nous intéresserons à l'innocence et à la naïveté de Rastignac lors de son arrivée à Paris, puis nous étudierons

également en marge de celle-ci. Globalement, il s’agit d’un homme très difficile à cerner. 1 Balzac, Le Père Goriot, introduction, notes et appendice critique par Pierre-Georges Castex, Paris, Classiques Garnier, 1960. Eugène de Rastignac : Rastignac est âgé de 21 ans, venu du Périgord pour conquérir Paris, il est ambitieux. Peu à peu, il s’habitue aux rouages de la vie parisienne. Naïf au début du roman, car il ne connaît encore rien de Paris, on peut considérer que son éducation est

irréfutable qu’elle était en proie à de grands malheurs. En effet, lorsque Vautrin à eu vent de la fortune familiale de la pauvre Victorine il s’est empressé de construire le plan qui intégrait la séduction de cette dernière par le nouveau venu Rastignac. Vautrin comptais ainsi en retirer un certain profit. Il semblerait donc que être à la tête d’une énorme fortune susciterai d’énorme convoitise allant jusqu’au danger de mort. Par contre, il est vrai que le gain auquel Vautrin aspire sera utilisé

où la vie elle-même est prise avec le Désir, principe de toute passion14. » Honoré de Balzac a brossé un vaste tableau de la société de son temps créant des archétypes comme celui du jeune provincial ambitieux à la conquête de Paris Eugène de Rastignac, de l'avare tyran domestique : Félix Grandet, l'icône du père : Jean-Joachim Goriot, ce « Christ de la paternité15», ou le bagnard reconverti en policier : Vautrin. Il a influencé directement des auteurs comme Gustave Flaubert dont le roman L'Éducation

constater que toutes les personnes que fréquente Eugène de Rastignac pour monter dans le monde sont des femmes. Rose Fortassier écrit dans son ouvrage Les Mondains de La Comédie humaine qu’en même temps qu’il « souligne la puissance et les capacités de la femme, Balzac, comme tous ses contemporains, et comme les mondains de tous les temps, pose cet axiome qu’il faut absolument, pour réussir, une aide féminine[1]. » C’est ainsi qu’Eugène de Rastignac commence par s’entretenir avec « sa tante Mme de Marcillac

lépreuse et nauséabonde, de la rue Neuve-Sainte-Geneviève, vit un groupe de pensionnaires, où, à côté de figures banales et grotesques, s’entrevoient des âmes puissamment originales, dont la rencontre fait pressentir des drames poignants. Eugène de Rastignac, jeune noble débarqué de son Périgord natal et venu faire son droit et sa fortune à Paris, étudiant pauvre en attendant, mais ambitieux, y coudoie le père Goriot et Vautrin sur lesquels des scènes étranges lui donnent quelques aperçus singuliers

parfaitement avec l'aspect de sa pension et qui a à peu près cinquante ans. - Victorine Taillefer semble atteinte d'une maladie grave, a la taille trop mince et est pleine de grâce et de tristesse. Heureuse, elle aurait été charmante. - Eugène de Rastignac a la peau blanche, les cheveux noirs et les yeux bleus. Il a des sentiments forts, sincères et possède une honnêteté de coeur. D'un autre côté, c'est un ambitieux déterminé de réussir, il rêve de s'introduire dans la haute société parisienne. Il

orientale où la vie elle-même est prise avec le Désir, principe de toute passion14. » Honoré de Balzac a brossé un vaste tableau de la société de son temps créant des archétypes comme celui du jeune provincial ambitieux à la conquête de Paris Eugène de Rastignac, de l'avare tyran domestique : Félix Grandet, l'icône du père : Jean-Joachim Goriot, ce « Christ de la paternité15», ou le bagnard reconverti en policier : Vautrin. Il a influencé directement des auteurs comme Gustave Flaubert dont le roman L'Éducation

des jeunes gens et des vieillards, sans que jamais la médisance ait attaqué les mœurs de ce respectable établissement.  » 3/ Dans ce récit, on apprend le nom de plusieurs pensionnaires, tel qu'Eugène de Rastignac, Vautrin, Jean-Frédéric Taillefer ou Horace Bianchon. Eugène de Rastignac est venu à Paris pour étudier le droit, Vautrin est un bagnard évadé qui se cache à Paris, Jean-Frédéric Taillefer est un banquier qui refuse de reconnaître que Victorine, logé à la Pension, est sa fille. Horace

tenue par la dame du même nom, une veuve ayant perdu goût à la vie. Plusieurs pensionnaires s'y côtoient, dont Eugène de Rastignac, provincial venu étudié le droit à Paris, et fasciné par la vie des riches, Vautrin, mystérieux évadé du Bagne de Toulon, et Jean- Joachim Goriot, nommé Père Goriot par les pensionnaires, ancien fabriquant de vermicelles à la retraite. Eugène de Rastignac, qui n'a jamais vraiment vécu en ville est fasciné par la vie parisienne et toute sa bourgeoisie. Il se convainc fermement