Ambition Rastignac

famille française, elle a désorbité les individus, et, en permettant largement l’accès direct de tous à toutes les professions et à toutes les charges de l’État, si hautes qu’elles soient, elle a institué une sorte de concours permanent de toutes les ambitions[1]. a. L’exemple de Napoléon L’exemple de Napoléon, synthèse vivante de cet arrivisme sans frein, constitue, à lui seul, une manière d’hypnose qui agit sur toute cette jeunesse. « Arriver ! » Le mot n’a pas encore acquis toute la puissance qu’il

expériences de la vie ». Ce cheminement se termine par un « harmonieux état d'équilibre » avec le monde extérieur. Le héros s'est ainsi réconcilié avec le monde et y prend sa place .Il devient une partie de ce monde qu’au départ il méprisait, tel Rastignac dans le Père Goriot de Balzac que l’on revoit dans les Illusions perdues et qui est devenu un « vrai » parisiens. Mais depuis sa création, le roman d’initiation a beaucoup évolué, et l’influence du Romantisme va, en particulier, bouleverser la façon

Père Goriot vit dans une pension où Eugène Rastignac vit aussi. Eugène est l’énergique provincial parti en exploration dans la capitale. Il découvre le pouvoir de l'argent. Il apprend ce que les gens font pour être dans la haute société. L'élite parisienne est très matérialiste. Il est très important ce que vous avez, ce que vous portez et où vous habitez. Votre réussite et votre prestige en dépend. Chaque personnage est un apport supplémentaire de Rastignac (et au lecteur lui-même). En effet, leur

considérables pour leurs toilettes, robes et bijoux. C’est finalement une réelle compétition qui s’installe, une course acharnée pour accéder au rang le plus haut et le plus prestigieux dans ce monde à part. La vie parisienne est donc loin d’être calme, Rastignac par exemple, alors encore ignorant d’un tel monde, découvre rapidement le faste et le luxe des salons parisiens et y succombe. Il est pris par cette spirale infernale qu’est Paris, et, depuis, ne cesse de faire des allers-retours entre les différents

..................... - le lieu des spectacles : ............................................................... - le lieu du pouvoir : ..................................................................... - le lieu des rêves et des ambitions : .............................................. Tu peux maintenant vérifier tes réponses. Lis ensuite le « Je retiens » qui suis et mémorise-le. j e retiens La présentation de Paris dans les romans du XIXe siècle Souvent, pour caractériser la

tirer parti du romantisme. D’une part, il refuse le lyrisme, le sentiment d’impuissance de l’homme, la nature comprise. D’autre part, il garde la remise en cause du classicisme, le goût pour la singularité des êtres dans leurs sentiments et leurs ambitions. Il les utilise cependant dans un contexte de démonstration socio-historique. S’il atteint l’universel, c’est alors par l’individu-type. En revanche, à la différence des romantiques purs et durs, il ne pense pas que les sujets soient plus riches

que les auteurs se basent sur les mêmes principes pour écrire leur roman. Chacun des textes présente un personnage issu de la province et dépourvu de moyens financiers, qui migre vers la capitale Paris pour réaliser ses ambitions. Il s’agit respectivement d’Eugène de Rastignac, Octave Mouret et George Du Roy. L’exode rural comme solution à tous leur problème peut être comparé à la découverte de l’Amérique ou les conquistadores s’élançaient dans une traversée à leurs risques et périls afin d’exploiter

mégalomanie accompagne ce désir de réussite.Dans chacun de ces textes, les différents auteurs, mettent en avant l'ambition et la volonté de réussir de leurs protagonistes à Paris. Dans Père Goriot, Balzac met en scène le désir de réussite de Rastignac comme un désir destructeur, ravageur et même immorale. Contrairement aux textes de Zola et de Maupassant, le personnage ne fait que rêver de cette réussite, elle n'est donc pour le moment qu’imaginaire. Dans L'Education sentimentale, l'incipit est

les raisons de son profond malaise, en lui racontant sa vie. Sa jeunesse studieuse a été consacrée à une “Théorie de la volonté”, mais de caractère faible, il a abandonné son rêve «d'une grande renommée littéraire» pour la «conquête du pouvoir», ambition que son père, qui l’écrasait, avait pour lui, ayant voulu qu’il fît son «droit en conscience». Mais il mourut, et Raphaël n’eut plus qu’une modeste rente et lui, qui avait «l’imagination la plus vagabonde, le cœur le plus amoureux, l’âme la plus

ans son aînée. A partir de 1825, Balzac tente l’aventure de l’édition avant de s’essayer à l’imprimerie un an plus tard. Les résultats sont désastreux et le criblent de dettes quasiment pour le reste de sa vie. En 1828, il décide de limiter ses ambitions à la littérature, ou tout du moins à l’écriture, puisque ce sont ses articles de presse qui lui donnent l’argent pour survivre. Le Dernier Chouan (rebaptisé par la suite Les Chouans) est le premier roman à paraître sous le nom de Balzac et non