Amour Impossible Le Misanthrope

d’un enfant du siècle, qu’il publiera en 1836. Il s’agit d’un roman en cinq parties : Octave, le narrateur, a 19 ans et vient d’apprendre qu’il est trompé par sa maîtresse. D’abord réticent aux conseils de son ami Desgenais qui l’invite à oublier cet amour en multipliant les conquêtes, Octave cède au libertinage quand il apprend que son ancienne maîtresse a aussi trompé son nouvel amant. La mort de son père met fin à sa vie de débauche. Il part en province et mène une vie rangée jusqu’à ce qu’il rencontre

relativement graves, les péchés et les tourments plus légers vers le sommet, où se trouve le paradis terrestre. Le Paradis est associé à une taxonomie analogue : les bienheureux sont égaux mais associés aux différents cieux ptolémaïques. Les bienheureux par amour sont associés aux ciels de Vénus, ceux des croisades au ciel de mars,… (selon la tradition ptolémaïque). Quand on parle de purgatoire, il s’agit d’une innovation théologique de maximum un siècle auparavant, c’est l’antichambre du Paradis, une sorte

« biture » : excès de boisson, état d’ivresse marquée : «le bar Biture» indique donc bien le but qu’il se donne ! (page 94) ; - «bled» : lieu, village éloigné, isolé, offrant peu de ressources : «je ne voulais plus remettre les pieds dans ces bleds impossibles» (page 55) ; - «bocard» (page 101) : bordel de bas étage ; - «boquillon» (pages 127, 164) : bûcheron ; on trouve le mot chez La Fontaine et chez Péguy, dont Queneau était un grand lecteur ; - «boucler» : fermer : «il boucle derrière lui» (page

sont extrêmes: elles sont meilleures ou pires que les hommes. 54 (I) La plupart des femmes n'ont guère de principes; elles se conduisent par le coeur, et dépendent pour leurs moeurs de ceux qu'elles aiment. 55 (IV) Les femmes vont plus loin en amour que la plupart des hommes; mais les hommes l'emportent sur elles en amitié. Les hommes sont cause que les femmes ne s'aiment point. 56 (V) Il y a du péril à contrefaire. Lise, déjà vieille, veut rendre une jeune femme ridicule, et elle-même devient

sont extrêmes : elles sont meilleures ou pires que les hommes. 54 (I) La plupart des femmes n’ont guère de principes ; elles se conduisent par le cœur, et dépendent pour leurs mœurs de ceux qu’elles aiment. 55 (IV) Les femmes vont plus loin en amour que la plupart des hommes ; mais les hommes l’emportent sur elles en amitié. Les hommes sont cause que les femmes ne s’aiment point. 56 (V) Il y a du péril à contrefaire. Lise, déjà vieille, veut rendre une jeune femme ridicule, et elle-même

enfant du siècle, qu’il publiera en 1836. Il s’agit d’un roman en cinq parties : Octave, le narrateur, a 19 ans et vient d’apprendre qu’il est trompé par sa maîtresse. D’abord réticent aux conseils de son ami Desgenais qui l’invite à oublier cet amour en multipliant les conquêtes, Octave cède au libertinage quand il apprend que son ancienne maîtresse a aussi trompé son nouvel amant. La mort de son père met fin à sa vie de débauche. Il part en province et mène une vie rangée jusqu’à ce qu’il rencontre

femmes sont extrêmes : elles sont meilleures ou pires que les hommes. 54 (I) La plupart des femmes n’ont guère de principes ; elles se conduisent par le cœur, et dépendent pour leurs mœurs de ceux qu’elles aiment. 55 (IV) Les femmes vont plus loin en amour que la plupart des hommes ; mais les hommes l’emportent sur elles en amitié. Les hommes sont cause que les femmes ne s’aiment point. 56 (V) Il y a du péril à contrefaire. Lise, déjà vieille, veut rendre une jeune femme ridicule, et elle-même devient

unique, parfait et souvent malheureux. Elle trouve son origine dans l'Antiquité, intègre des influences orientales dues au retour des Croisés, et s'inspire de légendes celtiques. Ainsi, la légende de Tristan et Iseult raconte l'histoire d'un amour absolu et impossible qui se termine par la mort tragique des amants; ces poèmes étaient chantés à la cour des princes par les trouvères et les troubadours. Chrétien de Troyes (1135 ?–1190 ?) est sans doute le premier romancier de la littérature française; ses

unique, parfait et souvent malheureux. Elle trouve son origine dans l'Antiquité, intègre des influences orientales dues au retour des Croisés, et s'inspire de légendes celtiques. Ainsi, la légende de Tristan et Iseult raconte l'histoire d'un amour absolu et impossible qui se termine par la mort tragique des amants; ces poèmes étaient chantés à la cour des princes par les trouvères et les troubadours. Chrétien de Troyes (1135 ?–1190 ?) est sans doute le premier romancier de la littérature française; ses

le texte et qui ont, sans doute, eux-aussi, été maudits; ils s’enlisent dans un destin tragique et tous leurs efforts, pour en sortir, sont vains. Ils tentent tout ce qu’ils peuvent, en de telles circonstances, pour échapper à ce bourbier; il est impossible de penser que tout comme le crapaud, ils se plaisent dans la « mare boueuse ». Les personnages, à aucun moment, n’apparaissent comme responsables ou coupables des malheurs qui s’abattent sur eux. Leur échec s’explique par la « malédiction » qui