Amuse-gueule

pendant et après la guerre. Ces pertes font la souffrance des fiancées et orphelins. Le traumatisme est immense, d’autant plus que quatre millions de soldats français rentre chez eux blessés, gazés, mutilés ou invalide. Les survivants, les « gueules cassées » rappellent l’horreur de la vie dans les tranchées. Militaires et civils sont durablement traumatisés par l’expérience de la guerre. La guerre a entrainé un déficit des naissances créant une classe creuse, parce que les hommes

considérait que les blessures le permettaient. La guerre de tranchées était très dangereuse notamment pour la face parce que c'est la partie du corps la plus exposée aux explosions et aux tirs ennemis. Cela provoque que beaucoup de « défigurés » ou « gueules cassées » reviennent de guerre. C'est à ce moment que les médecins et les chirurgiens commencent à se pencher sur l'art de la chirurgie plastique et reconstructrice de la face : la chirurgie maxillo-faciale est née. Pendant la guerre il existe

cartes mettent en évidence à la fois la violence infligée aux corps des combattants par la guerre 14-18 et les tentatives de reconstruction des corps par la médecine. Ces hommes sont des anciens combattants survivants mais mutilés. Surnommés les "gueules cassées", ils incarnent les séquelles de la guerre. En concentrant toute son attention sur les dégâts faits aux corps, Otto Dix montre que la guerre est encore présente dan l'après guerre: des millions de soldats blessés en portent les marques, rappelant

respectée. * Clémence est une jeune femme ravissante, à l’air doux et mélancolique. Elle exprime également son mépris pour la guerre. -L’image de la famille dans le roman : Dans ce roman, la famille est décrite comme celle qui rejette les gueules cassées. Par exemple, la famille de Marguerite, lorsque celle-ci rentre chez elle, perçoit mal cette dernière et exprime clairement son refus de la réintégrer. Ils ne la considèrent pas comme un héros de la guerre, duquel ils seraient fiers, mais

les jours de la semaine », et fait l'objet de tous les reproches de Jean « quel désordre ». Béranger lui se distingue de la foule par sa nonchalance aux remarques extérieures, à sa résistance à la critique « vous puez l'alcool / j'ai un petit peu la gueule de bois c'est vrai » .Il minimise la gravité de sa situation contrairement à jean qui la dramatise par des hyperboles dans le texte : « la cirrhose vous menace, mon ami ». De plus, la remarque « vous êtes soigneux vous » suppose que Beranger lui

durant les combats s’ajoutent l’omniprésence de la mort, le manque d’hygiène, la soif, le froid, la faim. A la fin de la guerre, près de 1,4 millions de soldats sont tués ou portés disparus. Et le pays est durablement traumatisé avec ces milliers de « gueules cassées » et de blessés infirmes. La guerre a aussi des conséquences démographiques très lourde en favorisant la « dénatalité » (les « classes creuses ») et en multipliant le nombre des orphelins et des veuves de guerre. A l’arrière, le monde des

DOSSIER : Les Gueules Cassées Explications L'expression « gueules cassées » désigne les survivants de la Première guerre mondiale ayant subi une ou plusieurs blessures au combat et affectés par des séquelles physiques graves, notamment au niveau du visage. Elle fait référence également à des hommes profondément marqués psychologiquement par le conflit, qui ne purent regagner complètement une vie civile ou qui durent, pour les cas les plus graves, être internés à vie. À la fin de la guerre

ce document, quelques détails comme un portemanteau, des journaux relatant la Première Guerre Mondiale et encore une lumière dont le centre est une tête de mort. Au premier plan se situent trois personnages jouant aux cartes et qui ont tous des gueules cassées : - Le personnage de gauche a la peau abimée, n’a plus de tête, un pied et une main de bois, pas de bras droit et un tube auditif ; Il joue aux cartes en utilisant son pied pour tenir les cartes. - Le personnage du centre a la peau abimée

quatre millions de veuves et huit millions d'orphelins. Cela constitue alors un cout supplémentaire pour des États ruinés par la guerre. Enfin, à ce désastre s'ajoute de nombreux blessés et mutilés. Ces derniers forment les tristement célèbres « gueules cassées ». La France compte 1400000 morts et l'Allemagne 1700000. Ces pertes affectent plus durement la population française moins nombreuse que celle de l'Allemagne. La France d'outre mer paie également un lourd tribut à la guerre. On enregistre

ne pensant qu’à son propre bonheur, ses loisirs et ses amours (Cécile) à une femme intellectuelle, chique mais hautaine (Anne). Nous pouvons citer également La chambre des officiers de Marc Dugain, roman dans lequel des blessés de guerre (des « gueules cassées ») sont confrontés au regard des autres et appréhendent les réactions, les regards choqués, les yeux ébahis : « La femme se retourna. Les yeux exorbités, elle lâcha son chiffon et une miche de pain qu’elle tenait de l’autre main. ». Ici l’auteur