André Gide

automatique apparaît également dans un même objectif. Les poètes majeurs de cette mouvance surréaliste sont André Breton, le théoricien du mouvement avec le Manifeste du Surréalisme en 1924, Paul Éluard (Capitale de la douleur, 1926), Louis Aragon (Mouvement perpétuel, 1926), Robert Desnos (Corps et biens, 1930), Philippe Soupault (Les Champs magnétiques, 1920, en collaboration avec André Breton) ou Benjamin Péret (Le grand jeu, 1928), auxquels on peut associer des peintres comme Dali, Ernst, Magritte

"Bilboquet", une feuille composée d'une introduction et de deux poèmes : « Toutes les revues sont les esclaves d'une manière de penser, et, par le fait, elles méprisent la pensée.[…] Nous paraîtrons quand nous aurons quelque chose à dire »[3]. En 1924, André Breton confie au poète la direction de la Centrale du bureau des recherches surréalistes. Au cours de cette période, il écrit des scénarios de films et des poèmes en prose, et plusieurs textes sont publiés dans La Révolution surréaliste, l'organe du

1934-1935: Dans les démocraties libérales, les hommes se qualifient d’intellectuels constitués de groupes, prise en charge de la lutte contre les régimes persécuteurs de savants, hommes de lettres, de certains artistes, s’implique en politique comme André Gide, Malraux, Jacques Soustelle contribuent indirectement au Front Populaire. Après la WWII: B.Russell, Jean-Paul Sartre, Einstein se déclarent intellectuels et érigent un tribunal. Groupe Pugwash aux USA groupe de Prix Nobel. Se croient investis

1. Le terme "surréalisme" apparaît pour la première fois dans une lettre d'Apollinaire destinée à Paul Dermée, en 1917. Ce courant littéraire et artistique se développe à partir des années 1920 et est sur le déclin dans les années 1940 à 1950. André Breton est l'un des premiers à tenter de le définir dans le premier manifeste du surréalisme datant de 1924: le surréalisme est un "automatisme psychique par le quel on se propose d'exprimer [...] le fonctionnement réel de la pensée. [...] en l'absence

François Furet, Le Passé d'une illusion. Paris : Robert Laffont / Calmann-Lévy, 1995. • André Gide, Littérature engagée. Paris : Gallimard, 1950. • Bernard-Henry Lévy, L'Idéologie française [1981]. Paris : L.G.F., 1998. • Claude-Edmonde Magny, Histoire du roman français depuis 1918. Paris : Éditions du Seuil, 1950. • Claude-Edmonde Magny, Impressions de Russie, l'an I. Paris : Éditions de Fallois, 1993. • André Malraux, « Préface », Le Temps du mépris. Paris : Gallimard, 1935. • Jean-Pierre Morel

représentée par le théâtre de l'absurde, est née après la Seconde Guerre mondiale. On qualifie ainsi de nombreuses pièces d'Eugène Ionesco, Samuel Beckett ou encore Fernando Arrabal. 2)Origine de l'expression ●Humour noir:On attribue généralement à André Breton l’origine moderne de l’expression, avec l' «Anthologie de l’humour noir», publié pour la première fois en 1940. Une anthologie est un recueil de morceaux choisis, en prose ou en vers qui partagent des mêmes caractéristiques, ici l'humour noir

as-tu parlé de ceci plutôt que de cela et – puisque tu parles pour changer – pourquoi veux-tu changer ceci plutôt que cela ? » ⇒ Albert Camus - « Discours de Suède » Camus y formule ses difficultés à prendre position dans le conflit algérien. ⇒ André Malraux - L'Espoir Malraux y dénonce la guerre civile espagnole et soutient le Front populaire (contre Francisco Franco). Il défend des idées de gauche. ⇒ Poètes de la résistance à l'origine du surréalisme : Paul Éluard - « Liberté » ; Louis Aragon

inventé une lampe de poche qui fonctionne à l'énergie solaire, elle n'a qu'un dernier défaut, elle ne marche qu'en plein soleil. André Franquin Croyez ceux qui cherchent la vérité, doutez de ceux qui la trouvent. André Gide L'important n'est pas tant d'être franc que de permettre à l'autre de l'être. André Gide Une vie ne vaut rien, mais rien ne vaut une vie. André Malraux Ce qui donne un sens à la vie donne un sens à la mort. Antoine de Saint-Exupéry Il semble que la perfection soit

effet très bénéfique sur Matisse, qui souffrait de démoralisation dû à la mauvaise perception de son œuvre. Le scandale du fauvisme Dans la salle VII du Salon d’automne de 1905, Albert Marquet, Charles Camoin, Henri Manguin, Maurice de Vlaminck, André Derain et Henri Matisse présentent des œuvres très colorées, avec des dessins simplifiés, des contours passés au noir, des à-plats francs…  Apercevant un très gracieux buste de style florentin dans la même salle que ces tableaux sauvages, le critique

pour l’écrivain, aussi bien que la couleur pour le peintre, est une question non de technique mais de vision », écrit Proust. L’introspection est portée par de longues phrases, et tente de cerner les nuances des sensations et des sentiments. De même, André Malraux (La Condition humaine) explore de nouvelles ressources romanesques en « transformant en conscience une expérience aussi large que possible », liée à la vie collective. Ses récits d’aventures et de guerre mêlent inextricablement le réel et la