Andromaque Et Medee

situation, de caractère, de mœurs) Forme langue soutenue, alexandrins, 5 actes langue standard ou familière(en prose ou en vers, en 1, 3 ou 5 actes) Règles trois unités (temps, lieu, action), vraisemblance et bienséance souplesse Titre nom propre(Andromaque, Phèdre, Horace...) nom commun ou personnage collectif(L’Avare, Les Femmes savantes, Le Misanthrope…) Les dramaturges « classiques » Antoine de Montchrestien (c.1575–1621) Sophonisbe, ou La Cathaginoise, ou La Liberté (tragédie) 1596 La Reine

épistolières écrivent à des héros consacrés (Pénélope à Ulysse, Phèdre à Hippolyte, Ariane à Thésée, Médée à Jason ... ) qu'Ovide a pu intituler Héroïdes l'un de ses recueils poétiques. De même, les héros que la tragédie met en scène sont généralement des figures légendaires, tirées de la mythologie. Quel que soit leur rôle dans l'action et quoi qu'ils fassent, Ajax (chez Sophocle), Médée, Hippolyte, Andromaque ou Hélène (chez Euripide) sont des héros et des héroïnes parce que la tradition les a désignés

intitule Mélite qui est joué au théâtre du Marais dans Paris. Grâce au succès de la pièce, Corneille décide de se lancer dans une carrière théâtrale. Sans se détacher de la tragédie, il crée également des tragi-comédies telles que Clitandre (1631) ou Médée (1635). Le succès de Corneille enfle de plus en plus dans la capitale française. Le Cardinal de Richelieu est particulièrement charmé par le talent de l’artiste et le prend sous son aile. Il lui offre alors une pension pour rejoindre le groupe de Boisrobert

prince Sarau Ces dernières années, Thierry Bosc a interprété Hamm dans «Fin de partie» et Estragon dans «En attendant Godot» (deux mises en scène de Bernard Lévy), Gloucester dans «Le roi Lear» (mis en scène par André Engel), Créon et Egée dans «Médée» d’Euripide (mise en scène de Laurent Fréchuret).On l’a déjà vu dans trois mises en scènes de Dan Jemmett, «La comédie des erreurs» de William Shakespaere, «Ubu» de Jarry et «Femmes gare aux femmes» d’après Middleton. Il a également joué dans «Bobby

_______ _____________________ “Médée” (1635) Tragédie en cinq actes À Corinthe, où Médée et Jason se sont réfugiés après l'enlèvement de la Toison d'or, Jason, poussé par l'ambition, décide de s'unir à Créüse pour s'assurer la protection de son père Créon, roi de Thèbes. Médée va donc quitter son époux et son pays, mais elle se vengera. Créüse manifeste alors le désir de revêtir la robe de l'abandonnée ; Jason consent à ce caprice. En vain, Médée lui rappelle tout ce qu'elle a fait pour

_________________________________________________________________________________ “Médée” (1635) Tragédie en cinq actes À Corinthe, où Médée et Jason se sont réfugiés après l'enlèvement de la Toison d'or, Jason, poussé par l'ambition, décide de s'unir à Créüse pour s'assurer la protection de son père Créon, roi de Thèbes. Médée va donc quitter son époux et son pays, mais elle se vengera. Créüse manifeste alors le désir de revêtir la robe de l'abandonnée ; Jason consent à ce caprice. En vain, Médée lui rappelle tout ce qu'elle a fait pour

d'Athènes, décida de s'en rendre digne; la gloire et la vertu d'Héraclès l'aiguillonnaient. Chemin faisant il effectua certains exploits en exterminant des monstres et des brigands qui se trouvaient sur sa route. Quand il se présenta au palais d'Egée, Médée, alors épouse de ce roi, voulut le faire empoisonner. Mais Thésée la démasqua, et se fit reconnaître d'Egée qui associa son fils à son pourvoir. Thésée défendit son père contre les Pallantides, dompta le taureau de Marathon, puis alla délivrer les

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 214 Couverture : T.C.D. : Prod DB © 20th Century Fox/DR : Roméo et Juliette • Rue des Archives/PVDE : Georges Méliès • ArtComArt/V. Tonelli : Andromaque • Collection ChristopheL : L’ami retrouvé • Collection ChristopheL : Le cahier • Rue des Archives/PVDE : Colette • © Éditions Belin Toutes les références à des sites Internet présentés dans cet ouvrage ont été vérifiées attentivement à la date

naissent de la passion même des personnages. Les tragédies profanes (c’est-à-dire Esther et Athalie exclues) présentent un couple de jeunes gens innocents, à la fois unis et séparés par un amour impossible parce que la femme est dominée par le roi (Andromaque, Britannicus, Bajazet, Mithridate) ou parce qu’elle appartient à un clan rival (Aricie dans Phèdre). Cette rivalité se double souvent d’une rivalité politique, sur laquelle Racine n’insiste guère. 9 Son premier souci est de « plaire ». Pour lui

(Antigone, Œdipe Roi, Œdipe à Colonne). Il accorde dans ses œuvres la première place à la volonté humaine. EURIPIDE (480-406 av JC) : il réduit le rôle du chœur, élargit le cycle des sujets tragiques (23 tétralogies). Nous restent Alceste, Médée, Andromaque, Les Troyennes. Chez lui, les dieux tiennent un rôle plus secondaire. Le mécanisme tragique repose davantage sur les passions humaines. La comédie grecque : née aussi du culte dionysiaque. Etymologie : vient de « cômos » qui désigne une