Animal Machine

c´est un animal. Cet animal se meut, s´agite, crie ; j´entends ses cris à travers la coque ; il se couvre de duvet ; il voit ; la pesanteur de sa tête, qui oscille, porte sans cesse son bec contre la paroi intérieure de sa prison ; la voilà brisée ; il en sort, il marche, il vole, il s´irrite, il fuit, il approche, il se plaint, il souffre, il aime, il désire, il jouit ; il a toutes vos affections ; toutes vos actions, il les fait. Prétendrez-vous, avec Descartes, que c´est une pure machine imitative

comme spécificités humaines Une transformation réfléchie de la nature. Marx (1818-1883), Le Capital, 1867 : Transformer les matières premières pour satisfaire les besoins (homme + animal) ; Effectuer cette transformation par le biais de la conscience (homme). Aristote (384-322 av JC.) Les Parties des animaux : - La main = marque de l’intelligence humaine « capable de tout saisir et de tout tenir ». Tournier (1924), Vendredi ou les Limbes du Pacifique, 1967 : Robinson travaille pour ne pas

technique est inséparablement objet et savoir, outil et intelligence. Il n’y a pas d’outils sans tout un ensemble de savoir (savoir utilisé, fabriqué, réparé …) C’est également un ensemble d’outils et de machines. L’outil est un objet qui est mis en mouvement par la force de celui qui l’utilise. Une machine même commandée par l’homme a besoin d’une source d’énergie extérieur (eau, vent, soleil …) Finalement, le progrès de l’humanité se réduit-il à un progrès technique ? Le sujet en lui-même semble indiquer

donne sa forme à l’homme, c’est dans la mesure où il maintient, à travers elle, un contact avec la nature. Ce contact est-il maintenu dans le cadre de la technique moderne, c’est-à-dire dans le cadre du développement du machinisme ? De l’outil à la machine, il semble que le sens du développement technique s’inverse : de la réalisation de l’homme à sa dénaturation, il y a l’écart qui sépare une technique émancipatrice d’une technique moderne asservissante. www.annabac.com © H A T I E R 2009 2. Le

l’origine peu doté par rapport aux autres animaux (griffes, crocs, fourrure…) Prométhée, pris de pitié, lui confère le feu (symbole de la technique et de la connaissance), bien des Dieux. Grâce à cela, l’homme quitte le statut d’animal et se rapproche des Dieux. * L’homme n’est pas un animal  Pour BERGSON, l’homme diverge de l’animal à partir du moment où il détient l’intelligence et plus l’instinct. L’homme s’est donc détaché du statut animal dès qu’il détient l’intelligence, la technique

plupart des annonces commerciales, ces produits « high-tech », fruits d’innovations et de progrès ont envahi nos vies. Sommes-nous pour autant plus heureux ? Nous tous ? Le progrès technique entraîne-t-il le bonheur de l’humanité ? Autrefois simple animal parmi tant d’autres, l’homme a usé de son intelligence et de son instinct de survie pour créer des outils qui lui ont permis de vivre autour des bêtes dans l’impitoyable nature. Ils s’agissaient là des premières innovations. De nos jours, si un bon

technique. Mais lorsque la machine remplace le simple outil, le travail se déshumanise. L’apparition du machinisme crée des conditions de travail de plus en plus pénibles parce que répétitives, abrutissantes et parcellaires. Paradoxalement, elles augmentent la pression des besoins vitaux lorsque le salaire n’est plus que le minimum pour vivre. L’homme, en perdant la maîtrise de la technique, devient lui-même de plus en plus mécanisé et se transforme en « rouage » d’une machine qui le dépasse. Le travail

avec celle des animaux, non pas ceux qui vivent en liberté, mais ceux qui accomplissent le travail de l’homme, ceux qui lui obéissent au doigt et à l’œil .Autrement dit, ici, entre l’homme et la bête de somme, il y a une ressemblance , c’est qu’ils se trouvent dans la même situation de servitude. L’homme et son animal travaillent sans qu’il n’y ait de distinction entre leurs tâches, il s’agit de suer sang et eau à force de bras pour faire face aux besoins de la vie. Ni machine, ni un quelconque

nature et améliorer ses conditions de vie. Mais l'homme a-t-il forcément besoin de connaissances scientifiques particulières pour inventer ou imaginer des procédés techniques? Bien avant l'apparition de la science moderne, suite à l'invention de la machine à vapeur, d'ingénieux dispositifs furent élaborer et ceux sans l'apport de connaissances scientifiques particulières. Un simple ouvrier peut de manière hasardeuse ou par simples recherches afin d'améliorer son travail, trouver des moyens techniques

ce qui pousse les hommes à parler, alors même que les animaux ne parlent pas, ils ne sont pas doués de parole (comme nous l’avons défini plus haut). C’est par comparaison avec les animaux que Descartes voit dans le langage le propre de l’homme car le moyen du langage est la pensée. D’après Descartes, la parole va avec la pensée. Pour lui, une machine très perfectionnée pourra bien donner l’illusion parfaite d’un organisme vivant, mais un animal jamais ne pourra se faire passer pour un homme pour la