Anne Ubersfeld Didascalies

lecture des étudiants. Tout en activant les connaissances antérieures des étudiants et en travaillant à partir de leurs stéréotypes, l’enseignant aborde certains concepts associés au théâtre. Il revient sur le vocabulaire relatif au théâtre (didascalie, indications scéniques, dialogues, personnages, metteur en scène, protagonistes, quiproquo, réplique, etc.) et sur les spécificités de l’écriture dramatique ainsi que sur les différents langages théâtraux. « En posant des pistes d’entrée en lecture

l'auteur, mais le théâtre lui-même » (« L'Auteur au théâtre », dans Littérature, 1941), il s'oppose à l'idée reçue selon laquelle le théâtre ne serait que pur reflet de la pensée du dramaturge. C'est cette même doxa qui est remise en cause par Anne Ubersfeld en 1977 : « Parmi les nombreux faux problèmes qui jalonnent la réflexion critique sur l'objet paradoxal qu'est le théâtre, le pire est sans doute celui qui pose la question du sujet du discours théâtral. Quand Hermione parle, qui parle ? Racine

des toutes premières pièces écrites renoncement à écrire pour être joué, mais pas à écrire du théâtre, un de ses deux genres de prédilection (avec la poésie) : il aime créer et faire vivre des personnages dans lesquels il se projette souvent. Anne Ubersfeld : « L’œuvre que l’on tient actuellement pour le prototype du drame romantique, sa réalisation la plus accomplie, n’est nullement écrite pour la scène, mais si l’on peut dire contre elle ». I - Une liberté de création absolue. A - Dégagé des

celui de notre propre vie, et on entre pour quelques heures dans le monde que le metteur en scène a posé devant nous. Parfois, on ressort avec une impression de la pièce tout à fait différente de celle que l'on avait eu en la lisant. C'est pourquoi Anne Ubursfeld, dans son écrit « Le texte et la scène », nous dit que « La part de création et de recréation du metteur en scène est très considérable. Il est lui-même producteur d'un nouveau genre didascalique, complément et précision, voir contradiction

didero et sa théorie et la reprise de la theorie par les allemands 1 Diderot et sa théorie 2. Lessing, De Stael et Constant (3min) B. Le drame romantique est un héritage du drame bourgeois 1. Définition générale du drame romantique par Anne Ubersfeld 2. Carasteristique du drame romantique : héros + couleur locale + prose ( victor plus tard : preface Exemple Brigands de schiller ; lecture C. Schiller et le drame historique : melange entre romantisme et classicisme : modernité

sont les personnages principaux, secondaires ? les caractéristiques de chaque personnage : quelle est sa situation dans une scène particulière, quels traits de psychologie a-t-il, quelle est sa fonction sociale, symbolique, etc. ? Les didascalies Une didascalie est une indication textuelle qui concerne la mise en scène. Souvent, elle renseigne sur l’attitude des personnages, leur diction et leur intonation, leur position physique, les jeux de lumière, les décors, etc. Il s’agit donc d’une consigne

trema) et Senso. Visconti est incontestablement celui qui lui ouvre le chemin. Leurs rapports se dégraderont malheureusement et Visconti supportera mal que Zeffirelli vole de ses propres ailes et surtout lui « vole » Maria Callas. Vers la fin des années 1950, Zeffirelli amorce une carrière de metteur en scène d'opéras qui s'échelonne sur plusieurs décennies et le conduit à travailler régulièrement pour La Scala de Milan et le Metropolitan Opera de New York. Il dirige notamment Maria Callas dans La

destinées à être lues avant d’être jouées comme le cite Alfred de Musset dans Un spectacle dans un fauteuil. Il n’est pas non plus toujours joués, par exemple, en classe nous l’étudions mais le jouons rarement. • De plus la présence du sous texte, des didascalies qui donnent des informations sur le nom, la classe sociale… des personnages permet au lecteur de se faire sa propre interprétation du texte. C’est ce qu’explique Diderot dans Le fils naturel. • Enfin le théâtre est avant tout un moyen d’expression

Correction dissertation n°2 Sujet : Molière affirme : « Le théâtre n’est fait que pour être vu. » Que pensez-vous de cette affirmation ? INTRODUCTION Dans L’Ecole du spectateur (1981), la critique Anne Ubersfeld affirme que le théâtre est un « sport du regard », comme si ce dernier n’existait qu’à la condition qu’il soit vu par un public. Le théâtre, par opposition au roman ou à la poésie, est effectivement un genre littéraire particulier puisqu’il est destiné à être représenté. Il s’appuie

lecture au ralenti » consiste dans le pointage des actions d'une réplique à l'autre ou même à l'intérieur d'une réplique, c'est-à-dire au niveau moléculaire du texte. Il s'agit des micro-actions produites par la parole (et, le cas échéant, par les didascalies). [..] 5. La « lecture au ralenti » comporte des haltes. Parvenu au terme de chaque segment, puis du fragment, on s'arrête et on prend de la hauteur, pour considérer récapitulativement en quoi la succession des micro- actions analysées contribue