Annie Playden

Axe 2 : De l’illusion à la désillusion. - Axe 3 : La forme pathétique : variations du Lyrisme. Axe 1 : Thème de l’extrait. - La chanson du Mal-aiméa un rapport étroit avec la biographie d’Apollinaire notamment aux amours contrariées avec Annie Playden. - En 1903 et 1904 il se rend à Londres pour reconquérir celle qu’il aime. Un soir de brouillard il croit la voir dans la rue mais à son grand désespoir il s’agit d’un voyou qui lui ressemble. - Le narrateur le suit quand même ; comme s’il devait

Guillaume Apollinaire Ecrit en 1904, « L’émigrant de Landor Road » fait partie des poèmes d’Apollinaire qui appartiennent au « cycle Annie ». Il se trouve au centre du recueil Alcools. A cette époque, le poète, amoureux d’Annie Playden, apprend que celle-ci quitte Londres où elle habitait pour les Etats-Unis. Le titre de ce poème évoque la rue même où Annie vivait dans la capitale anglaise, Landor Road, lieu où Apollinaire se rendit plusieurs fois afin de la conquérir. Sa poésie est donc empreinte

Nice, où il échoua au baccalauréat. Il composa la même année ses premiers poèmes. En 1901, il partit en Allemagne et fut précepteur pour la Vicomtesse Elanor de Milhaud. Il tombe là-bas amoureux d'Annie PLAYDEN. Cette histoire ne dura pas longtemps, mais il lui dédia de nombreux poème, comme Annie et La chanson du mal aimé. Au cours de son séjour en Allemagne, il découvrit aussi la Rhénane et ses légendes. En 1901 également, il publia trois poème signé Wilhem de Kostrowitzky. Puis, en août 1902, il

allemande. Il tombe amoureux de la gouvernante anglaise Annie Playden, qui ne cesse de l'éconduire. C'est la période « rhénane » dont ses recueils portent la trace (La Lorelei, Schinderhannes). De retour à Paris en août 1902, il garde le contact avec Annie et se rend auprès d'elle à deux reprises. Mais en 1905, elle part pour l'Amérique. Le poète célèbre sa relation avec Annie et la douleur de la rupture dans de nombreux poèmes, dont Annie et La Chanson du mal-aimé. Entre 1902 et 1907, il travaille

malade  » : celui de la saison automnale. Effectivement, il s’inspire de cette période de l’année durant laquelle la nature décline pour rendre compte de son chagrin. A l’image de l’Automne qui meurt, Apollinaire perd pied parce qu’Annie Playden refuse son amour. Apollinaire s’inspire d’une légende germanique traditionnelle dans «  Nuit Rhénane  », celle de la Lorelei, une sirène entrainant au fond des eaux les marins, il fait une référence au chant qui renvoie aux

Elements de biographie : La vie sentimentale d'apollinaire et son inscription on été marquées par son voyage en allemagne sur les bords du rhin en 1901 ou il rencontre Annie playden , gouvernante des enfants de la comtesse de milhau aupres desquels Apollinaire officie comme precepteur francais . Il tombe eperdument amoureus d'annie Playden mais la violence de passion va effrayer la jeune femme qui finit par le repousser . Du coup , il va nourrir son inspiration à la source de la souffrance qui lui procure

comte français. Il tomba amoureux de la gouvernante anglaise de ses enfants, Annie Playden, qui refusa ses avances2. C'était alors la période « rhénane » dont ses recueils portent la trace (La Lorelei, Schinderhannes). De retour à Paris en août 1902, il garda le contact avec Annie et se rendit auprès d'elle à deux reprises à Londres. Mais en 1905, elle partit pour l'Amérique. Le poète célébra la douleur de l'éconduit dans Annie, La Chanson du mal-aimé, L'Émigrant de Landor Road, Rhénanes. Entre 1902

qu’Apollinaire s’identifie avec la Loreley et son désespoir de mal-aimée, cependant, comme écrit Michel Décaudin, « Comment ne pas voir dans cette femme blonde aux yeux de flammes une image d’Annie Playden, dans ce thème de la beauté ensorcelante et de l’amour maudit un écho de sa malheureuse aventure ? ». Comme Annie Playden, l’amant de la Loreley est « parti pour un pays lointain » (v.15) peut-être effrayé par cette passion brûlante qu’elle lui voue, une passion qui ne peut se terminer que par la mort.

cas de l'art : beaucoup d’œuvres d’art partent d’expériences douloureuses de l’artiste et alimentent leur liberté de créer, comme par exemple les nombreux poèmes de Guillaume Apollinaire sur ses déceptions sentimentales, avec entre autres Annie Playden ("Annie", "La Chanson du mal-aimé", "l’Emigrant de Landord Road" dans Alcools). Sans la liberté il n’y a pas d'obstacle, mais sans obstacle il n’y a pas de liberté à expérimenter. Pour conclure, la liberté absolue énoncée par les stoïciens ne peut

où Mars et Vénus s’embrassent à bouches folles. Nous remarquons de plus, une facette juvénile de l’amour issue des contes de fée car Apollinaire nous fait partager sa découverte de l’univers amoureux à travers ces premières conquêtes que sont Annie Playden, Marie Laurencin et d’autres. Prenons « Rosemonde » : le poète utilise un langage enfantin pour s’exprimer, par exemple quand il dit : «  la maison où entra la dame ». A l’opposé, Apollinaire nous dévoile ces déceptions et ruptures amoureuses