Anthologie La Vieillesse

dort : se méfier de ce qui est considéré comme acquis. S’enferrer jusqu’à la garde : se mettre dans une situation inextricable, se tromper complètement. Sentir le vent du boulet : frôler une catastrophe, un problème grave. Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait : les jeunes manquent d’expérience, les vieillards de force. Soleil (le) brille pour tout le monde : chacun a droit aux choses de la nature. Sonner le glas : annoncer la fin (la mort). Supplice de Tantale : impossibilité, malgré sa proximité

le plaisir d'écrire fut total. » Un plaisir qui lui « donne l'impression de vivre ». Car, chaque jour, les séquelles de l'âge se font davantage sentir, quand l'écriture, elle, est « une transfusion de vie ». Entre ses œuvres on peut citer deux anthologies : L’Esprit NRF 1908-1940 (1990) et La NRF des années sombres (1992), des recueils de nouvelles (Gardez-moi les journaux), des romans : Le Goût de l’inactuel et Les Passions modérées, ou des essais (Alger 1898, grande vague antijuive). 107

n'oublierai jamais, par exemple, cette femme qui me tint ouverte la lourde porte d'entrée d'un grand magasin à Kansas City. Comme je la remerciais, elle me dit gentiment: "Je comprends vos difficultés. Ma mère a votre âge." (tiré d'un article sur la vieillesse). .................................................... Je surpris Buddy en train de regarder d'un air pensif par la fenêtre d'une chambre du premier. - "Qu'est-ce qui ne va pas, mon chéri?" - "Qu'est-ce que je vais dire aux gens à propos de papa

ressources du journal Le Monde, une référence depuis maintenant plus d’un demi-siècle. Le cœur de l’ouvrage est en effet constitué par une sélection d’articles publiés, pour la plupart très récemment, dans les colonnes du quotidien. L’intérêt de cette anthologie est de vous aider à prendre de la hauteur par rapport au programme et à son cadre scolaire, et à percevoir combien l’enseignement de la géographie est précieux pour mieux comprendre le monde complexe dans lequel nous vivons. Vous pourrez ainsi exploiter

qu’une même langue se retrouve dans l’ensemble des chansons locales (Kouo fong : Chansons de pays) qui forment la première partie du Che king prouve peu de chose. Il n’est pas impossible que ces chansons aient été remaniées au moment où on en fit une anthologie. On peut cependant supposer que tous les sujets de la vieille Confédération chinoise avaient conscience qu’ils parlaient un même idiome. Il y a des chances que l’habitude des réunions interféodales ait favorisé le développement d’un parler commun

circulation urbaine tout au moins, ont déjà réduit énormément le nombre des chevaux (à Paris 134.000 en 1900 et seulement 55.000 en 1912). Aussi l'invention du moulin à eau a-t-elle été célébrée dans des vers lyriques souvent cités d'un poète grec des anthologies, Antiparos. Charles Gide, Cours d’Économie politique, tome I, Livre I (1919) 26 Mais de ces deux forces naturelles, l'une, le vent, est trop faible, généralement du moins, ou en tout cas trop intermittente 1; l'autre, si elle est plus

qu’une voix qui crie dans le désert si les lecteurs se détournent de cette poésie militante. Cela explique peut-être que le public se tourne plus volontiers vers une poésie qui traite de thèmes et de sentiments plus universels. Si l’on ouvre une anthologie poétique, on peut être frappé par la place prépondérante accordée aux poèmes lyriques, exprimant ces sentiments éternels que sont l’amour, que ce soit la passion inquiète ou l’amour heureux, l’angoisse devant la fuite du temps, la douleur du deuil

évidence les chansons « Photographie tendresse » et « Autoroutes jeudi d'automne (Mathématiques souterraines N°2) ». En effet, dans cette première, il est question de « vieillard-géranium-camé », associant dans une même image, la drogue, la fleur et la vieillesse, et dans cette deuxième, il s'agit de « vieillards qui font la sentinelle » pour réclamer au canteur des « cachous pour la nuit ». Mais déjà le canteur ne fait plus partie de ce groupe et leur « balance [ses] buvards » tandis qu'à minuit, il fait

qu’une voix qui crie dans le désert si les lecteurs se détournent de cette poésie militante. Cela explique peut-être que le public se tourne plus volontiers vers une poésie qui traite de thèmes et de sentiments plus universels. Si l’on ouvre une anthologie poétique, on peut être frappé par la place prépondérante accordée aux poèmes lyriques, exprimant ces sentiments éternels que sont l’amour, que ce soit la passion inquiète ou l’amour heureux, l’angoisse devant la fuite du temps, la douleur du deuil

sont autant d’effets d’une même manie des grandeurs, il leur faut un homme blanc, tout blanc, et rien que cela. Presques toutes attendent, leur vie durant, cette bonne fortune qui n’est rien moins que probable. Et c’est dans cette attente que la vieillesse 38 Ibid., p. 289. Frantz Fanon, Peau noire, masques blancs. (1952) 72 les surprend et les accule au fond des sombres retraites où le rêve finalement se change en hautaine résignation... » Une nouvelle très agréable... M. Darrivey,