Antigone Créon Sophocle Commentaire

loi) et le droit naturel (celui qui est inné, c'est-à-dire à l’intérieur de nous même, la conscience). Cette thèse est défendue par Antigone, elle désobéit à Créon en enterrant son frère alors qu'il n'avait pas le droit d'y être. L'opposition entre le droit positif et le droit naturel remonte à l'Antiquité. On voit une doctrine naturelle chez Sophocle avec Antigone. Depuis l’antiquité, le droit naturel varie : tout d’abord, le droit naturel chrétien instauré par saint Thomas D’Aquin. Puis, à la

les grecques il pouvait y avoir un conflit entre règle inférieure et règle supérieure, mais le conflit devait s’adapter à la règle supérieure. Antigone de Sophocle parle de ce problème du conflit des normes. Créon promulgue une loi qui interdit d’enterrer le frère d’Antigone car il était révolté. Antigone considère qu’il ne faut pas respecter la loi de Créon car il y a une loi suprême (thesmos), supérieure à la loi du roi (nomos), qui vient des anciens, de la tradition, d’inspiration divine, et qui

soit faite, dût le monde en périr. Le justicier est une figure ambiguë. La tragédie de Sophocle, Antigone, exprime parfaitement cette ambiguïté et peut s’interpréter de plusieurs façons. Antigone, fille d’Œdipe, a deux frères : Etéocle et Polynice, qui se disputent le trône de Thèbes, après la mort de leur père. Ils se livrent alors une lutte fratricide, à laquelle ils succombent tous deux. Mais tandis que Créon, leur oncle désormais au pouvoir, ordonne des funérailles pour le premier, il les refuse

soit faite, dût le monde en périr. Le justicier est une figure ambiguë. La tragédie de Sophocle, Antigone, exprime parfaitement cette ambiguïté et peut s’interpréter de plusieurs façons. Antigone, fille d’Œdipe, a deux frères : Etéocle et Polynice, qui se disputent le trône de Thèbes, après la mort de leur père. Ils se livrent alors une lutte fratricide, à laquelle ils succombent tous deux. Mais tandis que Créon, leur oncle désormais au pouvoir, ordonne des funérailles pour le premier, il les refuse

souhaité. 1. À ce sujet lire Pierre Vidal-Naquet, La Société platonicienne des dialogues et Platon, l’histoire et les historiens, in La Démocratie grecque vue d’ailleurs, Histoires Flammarion, 1990. 6 I. Les paysages en arrière-plan du commentaire de la République : une approche plurielle de la polis Pour lire la République sous un angle historique, il faudra s’éloigner de l’espace athénien, se décentrer 1. Voici, avant la République, quelques histoires que les Grecs se racontaient sur la

et ds la personne du roi qui serait mis à mort. Section 1 : La distinction droit positif / droit naturel Sophocle ac sa tragédie Antigone, met en scène la trame éternelle des enjeux du fondement du droit. Histoire : Créon, le roi de Thèbes veut donner en pâtures aux corbeaux le corps du frère d’Antigone (Polynice) alors qu’Antigone veut lui donner une sépulture religieuse. Antigone, en refusant de se plier aux exigences du droit positif, pose la question de l’adéquation nécessaire du droit

et ds la personne du roi qui serait mis à mort. Section 1 : La distinction droit positif / droit naturel   Sophocle ac sa tragédie Antigone, met en scène la trame éternelle des enjeux du fondement du droit. Histoire : Créon, le roi de Thèbes veut donner en pâtures aux corbeaux le corps du frère d’Antigone (Polynice) alors qu’Antigone veut lui donne rune sépulture religieuse. Antigone, en refusant de se plier aux exigences du droit positif, pose la question de l’adéquation nécessaire du droit

possibilité n'est réalisable qu'à partir du moment où il y a prise en compte de notre insertion dans l'histoire culturelle. C'est cette insertion qui est première et qui rend caduques les prétentions à l'objectivité ou à l'indifférence. A ce propos, le commentaire de Raymond Aron est certainement éclairant : «nous sommes intéressés de manière trop intime au cours des événements pour ne pas l'interpréter, selon les valeurs que nous affirmons et la signification que nous domons à la vie »? Aussi, l'effort

ORALES DU BACCALAURÉAT LA QUESTION SUR LE CORPUS ¢¢ ¢¢ 32. Lire un corpus et des consignes, crayon en main 33. Rédiger la réponse à une question sur un corpus .................................. .................................. 216 221 LE COMMENTAIRE ¢¢ ¢¢ ¢¢ 34. Étudier le texte et concevoir un plan détaillé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 227 35. Rédiger un paragraphe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

prenantes. Jeunes gens parés pour la sortie du samedi soir ou notabilités polygames défilent nombreux devant son objectif. Les tirages passent de main en main, ornent les murs, alimentent les albums de famille. Le peuple de Bamako les environne de commentaires où se mêlent notations psychologiques, points de vue sur l’évolution des mœurs et jugement esthétique. Ces images appartiennent aux gens du peuple. Dans tous les sens du terme. Elles parlent de ce qu’ils sont. Elles leur donnent à se considérer