Antigone Monologue Du Coeur De Jean

géographique et humain, ayant vu Gratien Gélinas inaugurer un théâtre véritablement québécois avec ‘’Ti-Coq’’ en 1948 (qui provoqua un fort effet d’identification), ayant trouvé chez Jean Anouilh un certain type de personnages, surtout féminins, qui semble l'avoir hanté longtemps, et qui rappelle ‘’La sauvage’’ ou ‘’Antigone’’, il commença, en 1950, avant même la fin de ses études au collège, à écrire des textes pour la radio, qui étaient diffusés sur les ondes de Radio-Canada et de C.K.A.C.. En 1951

d’aujourd’hui sera le chef-d’œuvre de demain. Shakespeare change-t-il quelque chose à Sophocle ? Molière ôte-t-il quelque chose à Plaute ? Même quand il lui prend Amphitryon, il ne le lui ôte pas. Figaro abolit-il Sancho Pança ? Cordelia supprime-t-elle Antigone ? Non, les poètes ne s’entr’escaladent pas. L’un n’est pas le marchepied de l’autre. On s’élève seul sans autre point d’appui que soi. On n’a pas son pareil sous les pieds. Les nouveaux venus respectent les vieux. On se succède, on ne se remplace

d’aujourd’hui sera le chef-d’œuvre de demain. Shakespeare change-t-il quelque chose à Sophocle ? Molière ôte-t-il quelque chose à Plaute ? Même quand il lui prend Amphitryon, il ne le lui ôte pas. Figaro abolit-il Sancho Pança ? Cordelia supprime-t-elle Antigone ? Non, les poètes ne s’entr’escaladent pas. L’un n’est pas le marchepied de l’autre. On s’élève seul sans autre point d’appui que soi. On n’a pas son pareil sous les pieds. Les nouveaux venus respectent les vieux. On se succède, on ne se remplace

propre milieu gographique et humain, ayant vu Gratien Glinas inaugurer un thtre vritablement qubcois avec Ti-Coq en 1948 (qui provoqua un fort effet didentification), ayant trouv chez Jean Anouilh un certain type de personnages, surtout fminins, qui semble lavoir hant longtemps, et qui rappelle La sauvage ou Antigone, il commena, en 1950, avant mme la fin de ses tudes au collge, crire des textes pour la radio, qui taient diffuss sur les ondes de Radio-Canada et de C.K.A.C.. En 1951, alors que Maurice

L’Illusion comique Racine, Phèdre, Bérénice Molière, Dom Juan, Tartuffe, Le Misanthrope Beaumarchais, Le Mariage de Figaro Marivaux, Le jeu de l’amour et du hasard, L’île aux esclaves Musset, Lorenzaccio Rostand, Cyrano de Bergerac Anouilh, Antigone Giraudoux, La guerre de Troie n’aura pas lieu Ionesco, Le roi se meurt, Rhinocéros, La Cantatrice chauve Sarraute, Pour un oui, pour un non Roman : Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves Laclos, Les liaisons dangereuses Balzac, Le Père

COLLECTION TE R RES LITT ÉR A I R E S SOUS LA DIRECTION DE XAVIER DAMAS Français LIVRE DU PROFESSEUR Marion Baudet lycée Jean Monnet (Yzeure, 03) 2 de Aurélia Courtial lycée Pierre de Coubertin (Meaux, 77) Xavier Damas lycée Gaston Bachelard (Chelles, 77) Nathalie Havot lycée Jules Verne (Château-Thierry, 02) Loïc Larboulette lycée François Rabelais (Saint-Brieuc, 22) Liliane Martinet-Bigot lycée Camille Claudel (Troyes, 10) Murielle Taïeb lycée Victor Hugo

dès lors ne nous fut si proche que l’un à l’autre. »   On devine combien un cœur si tendre dut souffrir des malheurs de son temps. Il eut la douleur d’être témoin des massacres de la Saint Barthélemy (1572), des fureurs de la Ligue, des exécrables atrocités commises dans les guerres de religion. Il fut envoyé aux États généraux de Blois, à l’époque où le duc et le cardinal de Guise furent assassinés par Henri III. Le cœur rempli de dégoût, il préféra dès lors à tous les honneurs une vie paisible ;

l’éloge Thèse dirigée par M. le Professeur Jean-Claude TERNAUX Soutenue le jeudi 31 mai 2012 à 14h00 Jury : M. le Professeur Christian BIET, Université de Paris X M. le Professeur Alain CULLIÈRE, Université de Metz M. le Professeur Georges FORESTIER, Université de Paris IV M. le Professeur Olivier MILLET, Université de Paris IV M. le Professeur Jean-Claude TERNAUX, Université d’Avignon Je témoigne ma plus sincère gratitude à M. le professeur Jean-Claude Ternaux qui m’a transmis le goût

qu'imposante, plus hystérique qu'indomptable. En conséquence, l'émotion est absente, la violence de Médée irrite au lieu de terrifier, et ses crimes affreux laissent indifférent. Plusieurs scènes sont même franchement risibles, notamment le grand monologue où Médée pèse le pour et le contre de sa décision, ainsi que son départ de Corinthe, dans une robe dorée, auréolée de lumière orange et de fumée. Un ratage capable de convaincre un public d'adolescents que le théâtre, "c'est donc plate". Le sujet

du contexte historique dans la construction de l’œuvre. Lectures analytiques : 1- Acte I, scène 1 : scène intégrale. 2- Acte III, scène 16 : de « -Vous l’épouserez » à « Marceline lui saute au cou ». 3- Acte V, scène 3 : extrait du monologue de Figaro, de « O femme ! femme ! femme ! » à « il fallut bien périr encore ». Documents et activités complémentaires : - Les préfaces ou la genèse de la trilogie : extraits de la Lettre Modérée sur la chute et la critique du Barbier de Séville