Antonomase

Notoriété du personnage de Tartuffe : Cette œuvre théâtrale de Molière, et surtout son personnage principal, éponyme du titre de la pièce, Tartuffe, a pu acquérir, au fil du temps, une très grande notoriété, puisque son nom est à ce jour une antonomase ; un nom propre, devenu nom commun, avec quelques dérivés, tels que tartufferie… Cette pièce a d’ailleurs été l’œuvre la plus représentée à la Comédie-Française. L’on peut cependant se questionner sur l’origine de cette renommée, qui a su traverser

pasteurisation. - L’antonomase En rhétorique, une antonomase est la figure de style par laquelle un nom propre est utilisé comme nom commun, (ou inversement, mais le cas ne sera pas abordé ici). Selon le cas, ce type d'antonomase peut s'analyser comme une métaphore ou comme une métonymie. L’'antonomase sera donc considérée ici comme un procédé de substitution qui permet d'employer un nom propre pour signifier un nom commun. C’est le seul cas de vraie antonomase pour de nombreux théoriciens c’est pourquoi

naturalistes. Certains auteurs du réalisme ont également écrits quelques pièces de théâtre, à l’instar de Balzac, bien que ses pièces soient peu connues. Il écrivit notamment Mercadet le Faiseur, plus tard renommé sous : Le Faiseur, nom devenu une antonomase du nom propre. Il s’agit d’une personne qui entreprend plusieurs actions mais qui au final n’en réussit aucune : ce genre de personnes sont très courantes dans la vie de tout les jours. Cette pièce fait bien partie du mouvement réaliste puisque

milieu de la finance fait écho à notre système actuel : Balzac, bien avant la mondialisation, a bien saisi que l’argent mène le monde. De plus, le jeune loup aux dents longues que Balzac a créé est à ce point précurseur que son nom est devenu une antonomase : un Rastignac est aujourd’hui un opportuniste, prêt à tout pour arriver à ses fins.

présents » (Desnos, « Demain », État de veille) Vous croyez avoir la force et l’impunité, moi je crois avoir la vérité et l’innocence. (Pascal) Antonomase : Substitution de mot par laquelle on emploie un nom propre pour un nom commun et inversement. Elle consiste aussi à désigner un individu par un animal ou un objet symbole.

Il est si bon ! Il pardonnera. attelage : construction d’un mot avec deux compléments qui impliquent un sens différent. Exemple : Il prit du ventre et beaucoup du pays. Vêtu d’un costume et de beaucoup d’orgueil. antonomase: figure consistant à remplacer un nom par l'énoncé d'une qualité propre à l'objet ou à l'être qu'il désigne. Exemple: Les Quarante pour l'Académie Française. C chiasme : construction où les éléments de même nature se font face

pas seulement une visée persuasive ; elle est une forme argumentative complexe, qu’il faut parfois analyser dans sa particularité  Les figures d’analogie et de substitution Comparaison, métaphore, personnification, allégorie, prosopopée, antonomase, métonymie  Les figures d’atténuation Litote et euphémisme  Les figures d’insistance et d’amplification Anaphore, répétition, énumération, gradation, hyperbole  Les figures d’opposition Antithèse, oxymore, chiasme, paradoxe

célèbre bateleur, comédien et auteur de théâtre de foire qui se produisait régulièrement sur le Pont-Neuf ou la place Dauphine. Il était fréquemment accompagné par un vendeur d’onguents appelé Mondor. Son nom restera associé, par antonomase, à l’appellation de « bateleur ». (3) Dom : titre donné à certains abbés ; ici le mot est employé ironiquement. (4) Que lui servait-il ? : à quoi lui servait-il ? ÉTUDE ANALYTIQUE

Oreste vacille entre la souffrance et le plaisir. Indécision. II Une vision pessimiste de la passion : ses ravages et sa violence A) La passion, une source de souffrance, la rancœur d’Oreste et le personnage d’Hermione. - Antonomase : «L’ingrate»v.1643. Tirade qui se termine sur une souffrance intense (Oreste déchiré, dévoré). - Expression « cœur à dévorer » v.1644 → Prométhée = supplice infernale. Hermione→ cause de la souffrance d’Oreste. Dimension de la souffrance éternelle

mémorables de Robert Capa, pris également pendant la guerre civile espagnole. L’image déchirante de la mère qui hurle, son enfant mort dans les bras, constitue une transposition moderne d’un thème classique de l’histoire de l’art, une image par antonomase de l’atrocité d’une douleur insoutenable. Picasso semble davantage vouloir créer une sorte de piété laïque que s’inspirer des modèles iconographiques du « massacre des innocents ». Le guerrier à terre empoigne une arme étrange, une épée brisée