Apologue Instruire Le Lecteur

s’oppose à la grande simplicité classique. Il n’est pas aisé de faire du neuf dans un domaine où viennent de s’illustrer Molière et Boileau. Les procédés : l’auteur connait à merveille sa rhétorique et exploite toutes les ressources : parallèles, apologues, énigmes, apostrophes, hyperboles, définitions etc. La forme des portraits varie constamment : anecdote, dialogue, le trait dominant autour duquel s’organise le caractère est indiqué soit au début, soit à la fin. Peignant les hommes par l’extérieur

témoin et se rapproche ainsi du lecteur qui est dans la même situation : cela crée une complicité. 8. On peut citer par exemple « qui vous met l’outil aux mains » (l. 37), ou « quand une catastrophe privée ou publique s’est écroulée sur nous » (l. 61, 62). L’usage de la 2e personne © Éditions Hatier, 2009 10 Classiques & Cie collège GUIDE PEDAGOGIQUE ou de la 1re personne du pluriel permet à l’auteur de créer une complicité entre le narrateur et le lecteur. La langue et le style 9. a)

j’en suis sûr, celle qu’il eût désirée : être occis par une arme vraiment moderne et mangé d’une façon vraiment civilisée. » Dès lors, il devient manifeste que R. Lewis, par exemple, dépassant la narration simple d’un fait particulier, interroge le lecteur : qu’est-ce qui peut justifier une exécution ? Cette problématique étant commune aux textes du corpus, ceux-ci acquièrent tous une dimension argumentative. Ainsi, ce n’est certes pas un hasard si, chez La Fontaine, c’est justement l’animal le plus

concrets) et symbolique but didactique et morale apologue (petit rcit moral). Morale implicite ou explicite, en dbut ou en fin de texte construction antithtique quantit doppositions, structure duelle ( et ) souvent pour marquer lopposition entre les personnages peu de happy-end pour marquer, mettre en garde miroir dune poque ( Nous pouvons donc maintenant raliser la dfinition la plus compte de la fable La fable est un court rcit fictif qui tend instruire et enseigner une leon de type moral laide dune

sur le parterre central, et que les gens plus riches prenaient place dans des loges situées en hauteur. Ensuite, le théâtre évolua et le parterre central disparaîtra, laissant place à des sièges notamment. L’auteur n’invente donc rien. Ainsi, le lecteur peut reconnaître les lieux et l’action que Montesquieu décrit.  Montesquieu nous apporte une information intéressante sur le plan historique : « Je vis hier une chose assez singulière, bien qu’elle se passe tous les jours à Paris » (1). L’indication

sur le parterre central, et que les gens plus riches prenaient place dans des loges situées en hauteur. Ensuite, le théâtre évolua et le parterre central disparaîtra, laissant place à des sièges notamment. L’auteur n’invente donc rien. Ainsi, le lecteur peut reconnaître les lieux et l’action que Montesquieu décrit.  Montesquieu nous apporte une information intéressante sur le plan historique : « Je vis hier une chose assez singulière, bien qu’elle se passe tous les jours à Paris » (1). L’indication

3/…… fin : la morale Le plan du texte correspond bien à l’esprit des Encyclopédistes du 18ème siècle. L’Encyclopédie devait être une œuvre de combat, qui devait faire triompher la raison. Par son plan, l’auteur dévoile son intention : il pousse le lecteur à réfléchir, à raisonner. Il présente : D’abord les faits Puis les conséquences Enfin la morale, c'est-à-dire le comportement à avoir pour « vivre dans une parfaite Harmonie ». 2)- La ton du

prise de conscience de ces lecteurs, pour cela, il utilise de nombreux procédés narratifs visant à convaincre le public le plus large possible. Ainsi il début sa lettre par une apostrophe forte « c’est à toi que je m’adresse, France, à la nation, à la patrie » qui a pour rôle d’interpeller le lecteur et ainsi capter son attention. Le terme « France » est lui placé en apposition (ainsi qu’aux lignes 19, 27 et 42) afin de le mettre en valeur et ainsi atteindre le lecteur qui se reconnaît en elle. De

la suite du texte ? À la fin d’une nouvelle : y a-t-il résolution des tensions ? Peut-on observer un élément qui paraît extérieur à la nouvelle (par exemple : un passage descriptif) ? À quoi cette « pause » sert-elle ? S’agit-il de préparer le lecteur à une nouvelle tension ? À ne pas faire dans le commentaire d’une nouvelle : raconter l’histoire (paraphrase du texte), prendre des exemples peu précis. La poésie lyrique À l’origine, c’est la poésie chantée avec la lyre comme accompagnement

Texte 1 : Jacques le Fataliste et son maître(1796), histoire de Mme de La Pommeraye et du chevalier des Arcis Introduction  : Denis Diderot (1713/1784) auteur du siècle des Lumières. C’est un philosophe : un des directeurs de l’Encyclopédie (1751/1772). Il est aussi auteur de pièces de théâtre. Il invente un nouveau genre, le « drame bourgeois ». Il était aussi critique d’art : Salons. Enfin il a écrit des romans parus après sa mort : Le neveu de Rameau et Jacques