Ariettes Oubliées Debussy

Jenny Chung Cassie Chong Camille Morhardt Eglise de Varengeville, Soleil Couchant (Monet), Soleils Couchants (Verlaine), et En bateau (Debussy) sont trois oeuvres qui représentent quelques aspects de l'Impressionnisme: l'importance de la lumière, la couleur, et le mouvement. La création de l'atmosphère (l'impression) que ces artistes évoquent est plus importante que les détails. Comme les peintures impressionnistes, ces oeuvres soulignent la lumière et le mouvement afin de recréer la fragilité

Duparc (1848-1933), est l’auteur de 15 mélodies dont « L’invitation au voyage » sur un texte de Baudelaire et « Soupir* » écrit sur un poème de Sully Prudhomme. Claude Debussy (1862-1918) consacrera quelques œuvres à ce genre musical : Noël des enfants qui n’ont pas de maison, Mandoline, les Trois chansons de Bilitis. Les Ariettes oubliées, sont composées sur trois poèmes de Paul Verlaine. Maurice Ravel (1875-1937) s’attachera à composer de petits cycles formant un tout. Maniant l’humour l’exotisme ou

chanson populaire et au modèle d’un instrument vulgaire, l’orgue de Barbarie, ce mécanisme aux scies sempiternelles : en témoignent les césures fausses, les refrains ou encore les mètres brefs chers à des poètes tels que Verlaine (qui compose « Ariettes oubliées » et « Spleen »), Cros, Corbière, Laforgue, Apollinaire ou Aragon… La boîte à musique est bien l’image d’une prosodie de l’exténuation, où la tristesse est si subtile qu’elle en devient invisible et presque inaudible, conduisant la mélancolie

compositeurs. Pour vous faire une idée précise des poésies mises en musique, vous pouvez les retrouver à partir de votre moteur de recherche habituel : certaines peuvent être écoutées en ligne. « Ariette oubliée », « Colloque sentimental », « Green », « Mandoline », « Chanson d’automne », musique de Claude Debussy ; E  « La bonne chanson » (8 mélodies) : « Spleen », « Mandoline », « En sourdine », « à Clymène », « c’est l’extase », musique de Gabriel Fauré ; E  «  D’une prison  », «  Chanson grise 

toutes les ressources du verbe poétique) l’impression que nous donnerait sa présence, ou son absence. En peinture : Gustave Moreau, mais des ressemblances plus profondes les rapprochent des impressionnistes (Renoir, Degas, Monet) En musique : Debussy s’inspire de Verlaine, Mallarmé, Maeterlinck Les plus grands poètes symbolistes, de Nerval à Mallarmé, ont vécu avant la constitution de l’école symboliste. Le symbolisme repose sur le sens du mystère : le mystère règne en nous et autour de nous

Pour vous faire une idée précise des poésies mises en musique, vous pouvez les retrouver à partir de votre moteur de recherche habituel : certaines peuvent être écoutées en ligne. ▶ « Ariette oubliée », « Colloque sentimental », « Green », « Mandoline », « Chan- son d’automne » : musique de Claude Debussy ; ▶ « La bonne chanson » (8 mélodies) : « Spleen », « Mandoline », « En sourdine », « À Clymène », « C’est l’extase » : musique de Gabriel Fauré ; ▶ « D’une prison », « Chanson grise

Rome. On disait, au Moyen Age, de quelqu'un qui promettait monts et merveilles, qu'il promettait les monts et les vaux (c'est-à-dire les vallées). Dans la suite des temps, par un goût pour la répétition, typique de l'ancien français, l'image a été oubliée et les merveilles ont pris la place des vaux, renforçant ainsi le sens du mot mont, au lieu de le compléter comme précédemment. L'ancien français adorait ces couples de mots, de sonorités voisines et de sens proches. Curieusement, beaucoup nous sont