Arlequin Et Lisette

L'importance du masque : L'importance des paroles à double entente établit une hiérarchie entre les personnages avertis, maîtres du jeu (2), et ceux qui, croyant observer une situation, sont l'objet du regard d'autrui. Il peut s'agir d'un jeu de dupes (cf Lisette, III 6) mais aussi d'une part de soi-même qui n'échappe pas à l'analyse des autres... C'est le cas, notamment, de Sylvia, qui, à l'Acte II, ne "s'appartient plus" ; ses sentiments sont mis au jour par Orgon et Mario. De même, l'ul-time déclaration

1730 M. Orgon, désire marier sa fille Silvia à Dorante, le fils d'un de ses vieux amis. Silvia évoque ce mariage avec Lisette, sa femme de chambre, et lui confie les craintes qu'elle a d'épouser ce jeune homme qu'elle ne connaît pas. Orgon, en père libéral, accepte que sa fille change de rôle avec Lisette, afin qu'elle puisse ainsi mieux observer son futur mari. Silvia et Lisette échangent donc leurs vêtements et leurs identités. M. Orgon amusé , indique à son fils Mario, que Dorante a eu la même

l’échange de rôle fait –il ressortir la force des conventions sociales ? Textes présentés à l’examen : Acte I, scène 1 (en entier) : Silvia, Lisette Acte I, scène 7 , Silvia, Dorante depuis le début jusqu'à "Silvia, à part : Il le mériterait." Acte II, scène 3 : Lisette, Arlequin (en entier). Acte II, scènes 7 et 8 : Silvia, Lisette, puis Silvia. depuis "Lisette : Son valet, qui fait l'important, ne vous aurait-il point gâté l'esprit sur son compte ?"jusqu'à la fin de la scène 8 Acte III, scène

1)Comment peut-on définir la relation entre Lisette et silvia ? Les rapports de Silvia et de Lisette reflètent une intimité et une estime réciproque, voire de l'affection. Silvia confie à Lisette ses inquiétudes à l'idée de se marier avec un homme qu'elle ne connait pas. Mais Lisette ne parvient cependant pas à la rassurer. De plus,même si ces dernières sont très complices, des rivalités s'instaurent au cours de l'intrigue. En effet, les seules femmes de l'intrigue ont des caractères bien différents

fils d’un ami : Dorante. Parle de ses craintes à sa femme de chambre : Lisette. Décide d’inverser leur rôle afin qu’elle puisse observer son futur mari. M. Orgon indique à son fils : Mario que Dorante a également eu cette idée = devient Bourguignon, son valet. Silvia devient rapidement troublée par Bourguignon, de même pour lui. Lisette et Arlequin se séduisent également. Bourguignon dévoile sa véritable identité à « Lisette », mais celle-ci ne lui avoue pas tt de suite sa véritable identité. Elle

et le réalisme s'y côtoyaient, mais la « Passion du Christ » était un de ses sujets traditionnels. Ainsi, le théâtre permet d’enseigner aux publics. Pour terminer, le théâtre possède une forte capacité de distraction, propos bien illustré par « Arlequin poli par l’amour » de Marivaux. En effet, cette comédie met en scène une fée éprise d’Arlequin, un beau jeune homme mais vide d’esprit. Alors qu’elle s’efforce à lui en donner, le cœur d’Arlequin s’est éprit de la bergère Silvia. Ce trio inspire

Silvia se transforme en servante et inversement pour Lisette. Car Silvia veut voir sous les apparences mais Dorante à eu la même idée. Problématique: Cette scène conduit à une réflexion entre le langage et le statut social. I- Un langage qui ne trompe pas 1. Difficultés lexicale et syntaxique: le manque d'assurance d'Arlequin ( forte interjection "ah" "eh oui", phrase courte) Dorante a un langage soutenu (temps) Silvia reprend Arlequin 2. Fautes de gouts: reprise de "beau père", "ma femme"

vie différentes de leurs principes ; → idéal de réflex° = culture-égalité-liberté. * Pour « Le jeu de l'amour et du hasard » → troupe de comédiens italiens (tradi° de la Commedia del' arte). * Thème = échange entre Silvia/Lisette et Dorante/Arlequin (valet/maître pour les 2) + Orgon, père de S. * But = faire la connaissance de son (sa) futur(e) mari(femme) incognito. I ) Scène d'exposi° : A) → La/les toute(s) première(s) scène(s) présente(nt) la pièce : * Le lieu * Les personnages

accepter à son père : échanger sa place avec celle de Lisette, sa femme de chambre. Mais Dorante, dans le même temps, a la même idée de son côté : il se présente dans le costume de son valet, Arlequin qui, lui, prend la place de son maître. Monsieur Orgon et Mario observent alors avec intérêt et amusement ce qui se joue sous leurs yeux : une double intrigue amoureuse se noue sous les masques. La fausse Lisette trouve au faux Arlequin beaucoup d’attraits ; la fausse Silvia est séduite par

l’impression d’un jeu mondain au début de la pièce et permettent à l’auteur d’introduire le jeu de l’Amour. En effet, c’est grâce à cette atmosphère que le ton de la pièce est donné (ex : Dorante déguisé en valet se fait un devoir de courtiser la fausse lisette acte I sc. 5 et 6) Ces badinages apparemment anodins s’accompagnent des premières atteintes des sentiments qui surprennent les protagonistes : ils expriment leur bonheur qui s’accompagne également de craintes vis-à-vis de cette nouvelle sensation