Art De L Artifice

indépendamment de sa représentation dans une culture ? Bien sûr, il y a eu la révolte du féminisme, la sainte colère contre les valeurs traditionnelles de la femme-à-donner-du-plaisir, de la femme-au-fourneau, de la femme-à-faire-des-enfants, de la femme-artifice de la publicité etc. Mais le féminisme, dans son combat, n’est-il pas souvent passé d’un extrême à l’autre ? A en croire certains textes, devenir une femme, ce serait au fond faire comme les hommes et cela sur tous les fronts. Une femme, pour être

quelle époque se déroule t-il ? L’art grec remonte au 1er millénaire av. J.-C et il se découpe en 4 périodes allant de -1100 à -1 avant J.-C. (art géométrique, archaïque, classique et Hellénistique). Quelles sont les idées principales qu’il met en avant ? L’art grec repose sur un fondement mythologique : leurs dieux sont à l'image humaine et leur art génère son harmonie à partir de la contemplation de l'homme. Quel est le vocabulaire plastique qu’il emploie (couleurs, composition, formes…) ?

théâtre, dans son texte et dans sa représentation, est peut-être le genre littéraire le plus conventionnel et semble, par ses artifices matériels et ses conventions, nous écarter du réel et de la vérité. Les termes métaphoriques « jeu » et « jouer » qui font partie du vocabulaire dramatique, indiquent bien ce côté factice et illusoire. Mais le théâtre est-il seulement artifice et conventions, qui, paradoxalement, créent l'illusion théâtrale à laquelle le spectateur aime se laisser prendre ? Ou dévoile-t-il

c’est la vie, ses moments d’ennuis en moins. » Nous venons au théâtre pour nous détendre et parfois même pour apprendre. Lire ou voir des pièces est un divertissement. La vie, pourtant, est faîte d’émotions et de sentiments. Pour apprécier cet art, il parait évident que le lecteur ou spectateur s’est déjà reconnu, ou a pu envisager ces situations. C’est d’ailleurs le phénomène de catharsis, nous venons pour ressentir et évacuer des émotions. Aussi, on peut donc se demander si le théâtre est le

pièce se déroule, conduit chacun à passer un accord tacite (une convention) indispensable. - Tout d’abord, l’auteur (ne pouvant recourir à un narrateur) utilise des artifices de langage que chacun accepte comme s’ils allaient de soi. Ce sont d’abord les monologues sans lesquels on ne saurait rien des pensées du personnage6. Autre artifice du même ordre : l’aparté qui oblige à croire que le personnage présent physiquement sur la scène n’a pas entendu. Ex extrême de monologue délibératif, les stances

vie= mystère pour le peintre = mystère du peintre Frenhofer Qq pages plus loin « il manque une vérité » « quelque chose de divin » ici le « de » remplace la formule du je_ne_sais_quoi Ce je ne sais quoi affriolante les artistes semble le comble de l art Pour Frenhofer cela réside dans le dernier coup de pinceau plus fort que le travail laborieux du peintre. Ainsi Frenhofer donne un dernier coup de pinceau sur la sainte de Porbus tout comme joseph Bridau qui donne un dernier coup de pinceau a A la

et accomplie de se comporter en toutes choses. Ils sont sauvages, de même que nous appelons sauvages les fruits que la nature, d’elle-même et de son propre mouvement, a produits : tandis qu’à la vérité ce sont ceux que nous avons altérés par notre artifice et détournés de l’ordre commun, que nous devrions appeler plutôt sauvages. [...] Ces peuples me semblent donc barbares, dans le sens où ils ont reçu fort peu de formation intellectuelle, et ils me semblent encore fort proches de leur nature originelle

Le théâtre, art millénaire, a toujours été un art de représentation et d’exagération. Le théâtre sous tous ses angles est le fruit de l'imagination. Tout, dès le décor aux répliques, a été imaginé. Mais, dans son ensemble le théâtre n’est-il alors que fiction ou y a-t-il un rapport entre cet art scénique et la réalité? On traitera ce sujet dans 2 axes d’étude : en quoi le théâtre est un art de l’illusion et l’artifice dans la première partie, et en quoi il se rapproche de la réalité dans la deuxième

mais une expression de l’esprit et s'il ne lui reste que l’imitation de la nature, cette voie est une impasse. L’imitation de la nature trahit donc une ambition : permettre, non pas à un "artiste", mais plutôt à un technicien habile, de créer des artifices et d’imiter le Dieu démiurge. Une telle position n’engendre pas seulement l’ennui, elle relève de la transgression : le jour du jugement dernier, disent les musulmans, les images reprocheront aux artistes de ne pas leur avoir donné d’âme. Mieux :

d'artifice contredit celle de désir ou, tout au moins, comme le suggère Michel Delon, l'idée d'un plaisir vraiment sexuel. À propos du cabinet du château, Sjef Houppermans parle d'« une augmentation constante de l'artifice de l'imagerie du désir, artifice qui va jusqu'à suppléer au désir même5». S'il y a un besoin d'artifice pour éveiller le désir, c'est qu'il n'y a pas de vrai désir; si les personnages évoluent dans les lieux de la séduction comme dans un décor de théâtre, c'est qu'ils jouent des