Art Poétique Verlaine

Poèmes : Paul Verlaine, Jadis et naguère, « Jadis » (1884) Yves Bonnefoy, Hier régnant désert, « le Chant de sauvegarde » (1958) Lamartine, « l’Automne » Victor Hugo, Les Contemplations, livre 4, « Pauca meae », 14 (1856) William Cliff, Atobiographie, « Enfance » (1993) Louise Labé, Sonnets, 14 (1555) Elie Ehrenbourg, Madrid Anonyme, (xx), le Chant des marais Anne- Marie Bauer, Fusillé Robert Desnos, Le Legs Edith Thomas, Terre Eugène Guillevic, Le Goût de la paix Paul Verlaine, Jadis et

registre épique et au Fin’amor. Verlaine, dans son poème « Il pleure dans mon cœur », nous parle également d’amour et de nostalgie. Mais il l’exprime avec plus de musicalité, moins de fatalité. On ressent un certain envoutement musical. Chaque lecteur, selon sa sensibilité, son vécu se retrouvera chez l’un ou l’autre ou se nourrira des deux. Le poète sait aussi nous faire partager des concepts et des théories. Nicolas Boileau dans l’ « art poétique » traite les règles fondamentales

Baudelaire, Les Fleurs du mal Correspondances : un art poétique idéaliste La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles ; L’homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l’observent avec des regards familiers. Comme de longs échos qui de loin se confondent Dans une ténébreuse et profonde unité, Vaste comme la nuit et comme la clarté, Les parfums, les couleurs et les sons se répondent. Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants

Sujet : « Trouver une langue. » En quoi cette célèbre formule de Rimbaud peut-elle résumer la quête du poète ? La poésie est souvent décrite comme un genre littéraire, un art, songeant à travailler la musicalité de la langue, notamment du rythme et des sons. Ses fonctions, telles que l’expression des sentiments ou la transmission d’un message, restent nombreuses. Le poète, lui, est un être à part. Magicien, pour le don de rendre toute chose quelle qu’elle soit d’une magnificence inégalée, maudit

|manquait et crée donc une musicalité. | |Emploi de vers impairs, |c’est Verlaine qui théorisera la vertu de ce type de vers dans | |moins stables que le vers pair |son Art poétique : « De la musique avant toute chose/ Et pour | | |cela préfère l’Impair/ Plus vague et plus soluble dans l’air »)|

l’emprise démoniaque. Cette interprétation est d’autant plus convaincante si l’on note que phonétiquement (parce que la poésie n’est pas faite que des lettres mais aussi et surtout des son : « De la musique avant toute chose » vous dira Verlaine dans son Art Poétique), les mots « rêve » et « verre » sont des anagrammes. Inverser les syllabes, serait-ce une manière d’illustrer le renversement du sortilège maléfique ? Fort possible quand on sait qu’Apollinaire a lancé le symbolisme et l’art du jeu de

mais Ces malédictions, ces blasphèmes, ces plaintes, Ces extases, ces cris, ces pleurs, ces Te Deum, Càd un condensé de mal mêlé au bien (extases, Te Deum). Il y a donc renversement du motif catholique. 3- Une action de grâce esthétique, un art poétique symboliste. Le peintre remercie Dieu d'avoir placé ces peintres sur son chemin, ils le guident et l'inspirent • On trouve ici la définition du projet des Fleurs du mal : Baudelaire montre que certains de ces peintres ont eu le même projet que

mais Ces malédictions, ces blasphèmes, ces plaintes, Ces extases, ces cris, ces pleurs, ces Te Deum, Càd un condensé de mal mêlé au bien (extases, Te Deum). Il y a donc renversement du motif catholique. 3- Une action de grâce esthétique, un art poétique symboliste. Le peintre remercie Dieu d'avoir placé ces peintres sur son chemin, ils le guident et l'inspirent • On trouve ici la définition du projet des Fleurs du mal : Baudelaire montre que certains de ces peintres ont eu le même projet que

Harmonie du soir ou dans Les Djinns (Les Orientales), les poètes apportent aux règles pré-existantes de la poésie des exigences nouvelles, qui transforment l’écriture poétique en un défi. Plus qu’une forme fixe, le poème doit répondre à d’autres règles, comme celles des rimes, du rythme, des vers… Ces exigences définies dans des Arts poétiques sont les essences mêmes de la poésie. C’est pourquoi, la poésie est souvent considérée comme la forme la plus anoblie de la littérature. S’opposant à la prose, qui

particulières ». On peut se demander, après lecture de ces propos, si la fonction essentielle de la poésie est justement de révéler les « qualités particulières » de ces objets. Doit-elle décrire les choses ordinaires pour leur donner une dimension poétique qu'elles n'avaient pas à l'origine ? Se contente t-elle de décrire et révéler les qualités des objets du quotidien ou leur apporte t-elle d'autres fonctions susceptibles de les sublimer davantage ? Enfin, la poésie n'a t-elle pas d'autres objectifs