Atmosphere Fantastique Le Crepuscule Du Soir

des images macabres : la marchande de bijoux faux « enfermée dans une des armoires », tel un cercueil (p. 18), la muraille « toute couturée de cicatrices » qui fait songer au personnage de mort-vivant crée par Mary Shelley, Frankenstein ; — une atmosphère sombre et pesante qui évoque la mort : « obscures » (p. 17), « écrasées » (p. 17), « noire » (p. 18), « souterraine » (p. 19) ; — le champ lexical de la peur et de l’étrange qui renvoie à la peur de la mort : « formes bizarres » (p. 17), « reflets

et s’en retourna en Irlande par le même chemin qu’elle était venue. Dunstan fonda un petit prieuré dans ces quartiers-là, et lui donna le nom de prieuré de la Montagne, qu’il porte encore, comme un chacun sait. En l’année 1689, le 15 juillet au soir, l’abbé de Kerkabon, prieur de Notre-Dame de la Montagne se promenait sur le bord de la mer avec mademoiselle de Kerkabon, sa sœur, pour prendre le frais. Le prieur, déjà un peu sur l’âge, était un très bon ecclésiastique, aimé de ses voisins, après

on retrouve les thèmes de l’amitié de l’auteur avec Mme du Châtelet qui l’hébergea durant ces dix années, et de la vieillesse. A Mme du Châtelet " Si vous voulez que j'aime encore, Rendez-moi l'âge des amours ; Au crépuscule de mes jours Rejoignez, s'il se peut, l'aurore. Des beaux lieux où le dieu du vin Avec l'Amour tient son empire, Le Temps, qui me prend par la main, M'avertit que je me retire. De son inflexible rigueur Tirons

seulement, Où la prière en pleurs s'exhale des ordures, Et d'un rayon d'hiver traversé brusquement; 11 Michel-Ange, lieu vague où l'on voit des Hercules Se mêler à des Christs, et se lever tout droits Des fantômes puissants qui dans les crépuscules Déchirent leur suaire en étirant leurs doigts; Colères de boxeur, impudences de faune, Toi qui sus ramasser la beauté des goujats, Grand cœur gonflé d'orgueil, homme débile et jaune, Puget, mélancolique empereur des forçats; Watteau, ce carnaval

crucifix décoré seulement, Où la prière en pleurs s'exhale des ordures, Et d'un rayon d'hiver traversé brusquement ; Michel-Ange, lieu vague où l'on voit des Hercules Se mêler à des Christs, et se lever tout droits Des fantômes puissants qui dans les crépuscules Déchirent leur suaire en étirant leurs doigts ; Colères de boxeur, impudences de faune, Toi qui sus ramasser la beauté des goujats, Grand coeur gonflé d'orgueil, homme débile et jaune, Puget, mélancolique empereur des forçats ; Watteau, ce carnaval

transformé, tout au long du temps, dans un simple symbole des craintes multiples de l’homme, ou « la partie nocturne de notre culture » (Ibidem, p. 8) – n. n. « Chassez l’Enfer et il reviendra au galop », avait également averti un grand spécialiste du fantastique, Roger Caillois (Métamorphoses de l’Enfer, in Diogène, no. 85, 1974, p. 70) ! – n. n. 25 En reprenant à son compte la formule baudelairienne, Denis de Rougemont commence son livre La part du diable 17 par les propos suivants : « Mais ne nous

Ramuz, nous ne pouvons pas parler de lui comme d’un auteur du fantastique car il n’écrit pas délibérément ses livres selon les conceptions de ce genre. Pourtant, certains de ses livres dévoilent des traits fantastiques, dans d’autres textes domine le surnaturel ou le légendaire. C’est pourquoi nous allons entamer notre analyse par l’explication des termes utilisés pour pouvoir mieux classer ses romans. Malgré le fait que le genre fantastique naît et se développe surtout au cours du 19e siècle26, nous

câlineries maternelles, les chatteries des soeurs, surtout des soeurs aînées, espèce de mères diminutives, transforment, pour ainsi dire, en la pétrissant, la pâte masculine. L’homme qui, dès le commencement, a été longtemps baigné dans la molle atmosphère de la femme, dans l'odeur de ses mains, de son sein, de ses genoux, de sa chevelure, de ses vêtements souples et flottants. Dulce balneum suavibus Unguentatum odoribus, y a contracté une délicatesse d’épiderme et une distinction d’accent, une espèce

émettre comme hypothèse que cette représentation est le résultat d’une peur inconsciente de l’inconnu et est assimilable à l’Unheimliche de Freud mais aussi à la notion d’étrangeté mise en avant par Todorov dans sa conception de la littérature fantastique. 5- Démarche méthodologique Notre démarche méthodologie de recherche sera orientée essentiellement vers la psychanalyse de Freud dans son approche de l'inconscient comme de l'instance psychique, le lieu des représentations niées et refoulées

Lucile Desblache, Bestiaire du roman contemporain d'expression française, Presse Universitaire Blaise Pascal, Centre de Recherche sur les Littératures Modernes et Contemporaines, Clermont-Ferrand, 2002, p. 10.(4) ce mot inclut tous les animaux fantastiques, qu'ils soient fabuleux ou antiques. b- L'imaginaire :Définition générale :Le dictionnaire Flammarion(1) de la langue française définit l'imaginaire comme étant ce qui n'existe et qui n'est tel que dans l'imagination. Autrement dit, on qualifie