Au Bonheur des Dames

l'honneur, la morale, la famille'. Faux, répond Zola, vous êtes le mensonge de tout cela. Votre pot-bouille est la marmite où mijotent toutes les pourritures de la famille. Octave Mouret, le futur patron qui révolutionnera le commerce en créant 'Au Bonheur des Dames', arrive de province et loue une chambre dans un immeuble de la rue de Choiseul. Beau et enjoué, il séduit une femme par étage, découvrant ainsi les secrets de chaque famille. Ce dixième volume des Rougon-Macquart, retraçant la vie sous le Second

 AU BONHEUR DES DAMES ÉMILE ZOLA I DENISE était Venue à pied de la gare Saint-Lazare, Où un train de Cherbourg l'avait débarquée avec ses deux frères, après une nuit passée sur la dure banquette d'un wagon de troisième classe. Elle tenait par la main Pépé, et Jean la suivait, tous les trois brisés du voyage, effarés et perdus, au milieu du vaste Paris, le nez levé sur les maisons, demandant à chaque carrefour la rue de la Michodière, dans laquelle leur oncle Baudu demeurait. Mais, comme elle

papa. - Dis papa, qu'est-ce qu'elles font les dames sur le trottoir ? Embarrassé, le père s'en tire par une pirouette : - Elles vendent du bonheur. Une fois à la maison, Le petit Garçon se dit qu'il en achèterait bien un peu de bonheur. Il casse sa tirelire, prend son billet de 20 euros et sort de la maison pour aller voir les dames. Une fois rendu dans la bonne rue, il se dirige vers la première dame, lui tend le billet et lui demande un peu de bonheur. La professionnelle est un peu décontenancée

Étranger- Groupe I - Séries technologiques - juin Émile Zola, Au bonheur des dames, 1883 Octave Mouret est le fondateur du magasin "Au bonheur des dames", ancêtre des grands magasins modernes. Il défend auprès du baron Hartmann, un banquier, sa conception novatrice du commerce. Le baron Hartmann, qui avait suivi le geste de Mouret, regardait ces dames1, par la porte restée grande ouverte. Et il les écoutait d'une oreille, pendant que le jeune homme, enflammé du désir de le convaincre

naturelle et sociale d'une famille sous le second Empire. Et le premier épisode : La fortune des Rougon, doit s'appeler de sous-titre scientifique : Les Origines. Emile Zola Paris, le 01 juillet 1871 Au BONHEUR DES DAMES Octave Mouret est employé dans une vieille mercerie : Au bonheur des dames, mais devient vite le premier collaborateur de la fille du co-fondateur : Caroline Hédouin. Octave a pour ce magasin une ambition démesurée où rien ne compte à part la réussite. Il fait part de ses rêves

même époque, les auteurs témoignent de leur besoin de repeindre la réalité. En effet, Le Père Goriot de Balzac publié en 1835 et Bel-Ami de Maupassant publié en 1885 appartiennent au mouvement littéraire du réalisme. Si le roman de Zola, Au bonheur des dames parut en 1883, s’inscrit dans un autre registre littéraire, le naturalisme, celui-ci dérive du réalisme. On peut donc penser que les auteurs se basent sur les mêmes principes pour écrire leur roman. Chacun des textes présente un personnage issu

Corpus « Rêve et ambition » La faculté de rêver, d’imaginer est inhérente à la nature humaine. Emile Zola, dans le roman Au bonheur des dames, 1883, pose un regard critique et sévère sur le rêve, sur l’intérêt de rêver. Près d’un siècle plus tard, en 1960, le chanteur Charles Aznavour partage, dans la chanson Je me voyais déjà, ses rêves de jeune provincial naïf, ingénu et enjoué puis ses désillusions. En 1984, le groupe « Téléphone », dans Un autre monde, chante ses espoirs et sa vision du rêve

ZOLA dans « Au bonheur des Dames », 1883, ou la force et l’ambition de cette homme l’on mener au sucée, où il est reconnu et pris comme un « dieu » ou il tient ces femmes à ses pieds. Cependant cette idée est réfute par C. AZNAVOUR dans « je m’voyais déjà », 1960 en mettant en scène un homme ayant tout quitté pour poursuivre son rêve or celui se retrouve seul, dans « l’ombre ». L’ambition peut être source d’épanouissement mais aussi d’illusion. Parfois, l’homme rêve du bonheur, de la réussite

l'ouverture du Bonheur des Dames, grand magasin vendant toutes sortes d'articles à un moindre prix, en face de la petite boutique. Leur oncle Baudu, comme de nombreux autres commerçants, voue une haine viscérale à ce grand magasin qui leur "vole leur clientèle et les ruine". Cependant, Denise doit trouver du travail pour subvenir aux besoins de ses frères ainsi qu'aux siens. Après plusieurs demandes infructueuses, il ne reste plus qu'une seule possibilité pour la jeune femme : postuler au Bonheur des Dames

captif, et pourrait presque en assurer le bonheur collectif. On voit donc bien l'ambiguïté de la démonstration: « Au Bonheur des Dames » est le produit d'une époque fiévreuse et malsaine, la création d'un aventurier du calicot, mais il est en même temps une force d'avenir, un lieu d'échanges, un monde social très riche. Mouret est dynamique, travailleur, audacieux, il ne renonce à rien pour arriver à son but. Grâce à ses coups de maître et à son génie, le "Bonheur" est prospère et laisse apercevoir le