Aurès

pas du moins les accompagner d’une image voluptueuse sur la vie passée. Vous le savez, le prêtre fait les onctions saintes sur le front, sur les oreilles, sur la bouche, sur les pieds, en prononçant ces phrases liturgiques : quidquid per pedes, per aures, per pectus, etc., toujours suivies des mots misericordia... péché d’un côté, miséricorde de l’autre. Il faut les reproduire exactement, ces paroles saintes et sacrées ; si vous ne les reproduisez pas exactement, au moins n’y mettez rien de voluptueux

pas du moins les accompagner d’une image voluptueuse sur la vie passée. Vous le savez, le prêtre fait les onctions saintes sur le front, sur les oreilles, sur la bouche, sur les pieds, en prononçant ces phrases liturgiques : quidquid per pedes, per aures, per pectus, etc., toujours suivies des mots misericordia... péché d’un côté, miséricorde de l’autre. Il faut les reproduire exactement, ces paroles saintes et sacrées ; si vous ne les 753 reproduisez pas exactement, au moins n’y mettez rien

découvert ce passage ? demandai-je de plus en plus surpris. – Hasard et raisonnement, monsieur le professeur, et même, raisonnement plus que hasard. – Capitaine, je vous écoute, mais mon oreille résiste à ce qu’elle entend. – Ah ! monsieur ! Aures habent et non audient est de tous les temps. Non seulement ce passage existe, mais j’en ai profité plusieurs fois. Sans cela, je ne me serais pas aventuré aujourd’hui dans cette impasse de la mer Rouge. – Est-il indiscret de vous demander comment

vous avez découvert ce passage ? demandai-je de plus en plus surpris. — Hasard et raisonnement, monsieur le professeur, et même, raisonnement plus que hasard. — Capitaine, je vous écoute, mais mon oreille résiste à ce qu’elle entend. — Ah monsieur ! Aures habent et non audient est de tous les temps. Non seulement ce passage existe, mais j’en ai profité plusieurs fois. Sans cela, je ne me serais pas aventuré aujourd’hui dans cette impasse de la mer Rouge. — Est-il indiscret de vous demander comment vous

après la retentissante défaite française en Indochine, les groupes nationalistes algériens se fédèrent au sein du Front de libération nationale (FLN) fondé au Caire par Ahmed Ben Bella. En novembre 1954, le FLN lance l’insurrection armée dans les Aurès, où huit Européens sont tués. La « Toussaint rouge » marque le début de la guerre d’Algérie. La IVe République répond par la voix de son ministre de l’Intérieur, François Mitterrand : « la seule négociation, c’est la guerre » et « l’Algérie, c’est

obtenue face au même pays, la fin de la décolonisation en Afrique. Elle a été arrachée grâce à la guérilla, menée par les maquisards du Frelimo. Doc. 3 : L’Algérie pendant la guerre La carte figure les principales zones de guérilla (Kabylie, Aurès), qu’il ne faut pas confondre avec les zones entièrement contrôlées par la guérilla (cas de l’Indochine). Le FLN, à la différence du Vêt-minh, n’a jamais pu contrôler durablement, militairement et politiquement, de zones territoriales en Algérie

guerrier et d’heureuses dispositions. Beaucoup d’entre eux, qui ont le teint clair, des cheveux blonds, rappellent plutôt des paysans du nord de l’Europe que des habitants de l’Afrique. Le docteur Shaw parle d’une tribu de Kabaïles qui habitent les monts Aurès (mons Aurasius), mons Audus, au sud de la province de Constantine (où était située l’ancienne Lambèsa), dont tous les habitants ont le teint clair. Depuis, Bruce a visité ces montagnes, et il confirme le récit du docteur Shaw. Ces faits et les qualités