Aède

à la lecture de ces œuvres, que la guerre de Troie avait eue lieu, croyait en la vérité historique de ces écrits. En réalité, on ne sait rien sur Homère, il aurait apparemment été aveugle (cf. buste d’Homère au Louvre), il aurait également été un aède, c’est-à-dire un poète qui récitait ses poèmes en chantant ou en psalmonant avec un instrument de musique. D’après la tradition, Homère aurait été originaire d’Asie mineur (côte ouest de l’actuelle Turquie), d’Ionie, peut être originaire de l’ile

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Les poèmes homériques. C’est en effet à cette époque à la fin du IXe et au début du VIIIe siècle que furent composés les poèmes homériques. La tradition antique fait d’Homère un aède aveugle qui compose en Ionie de longs chants. Inspiré par les muses c’est pour cela que son savoir est d’origine magico-religieuse. L’Iliade comporte 15000 vers, L’Odyssée 12000. Chacune des deux épopées raconte une histoire assez simple. Iliade

D’ailleurs, nous suggérons de lire avec les élèves l’introduction de notre version abrégée de l’Odyssée qui possède l’avantage de présenter l’auteur de manière simple, tout en situant l’œuvre dans son contexte de 6 production. Homère serait un aède, c’est-à-dire un conteur, un chanteur professionnel, qui aurait vécu aux VIIIe-VIIe siècles av. J.-C. Les aèdes se promenaient de ville en ville et récitaient par cœur des histoires que nous connaissons aujourd’hui sous le nom d’épopées; avant d’être

Personnages rencontrés lors de son périple : Les Phéaciens : Alcinoos Roi des Phéaciens, père de Nausicaa, mari d’Arété et fils de Nausithoos Nausicaa Fille d’Alcinoos et d’Arété. Arété Mère de Nausicaa et femme d’Arété. Démodocos C’est un aède (poète) aveugle. La muse lui a enseigné le chant. Antiphate C’est un géant. Père d’une fille. Tirésias C’est un aveugle, il habite au pays des morts et il est devin (c’est quelqu’un qui voit l’avenir) Les sirènes Elles chantent d’une voie mélodieuse

de Démodocos. Ulysse a un passé douloureux, il a supporté avec patience la mort de ses compagnons. Dans L’Iliade il perd ses égaux, ses compagnons d’armes ; dans L’Odyssée, il perd ses proches, ceux de sa terre. « Voilà ce que chantait l’illustre aède ; Ulysse/ faiblit, des pleurs coulaient de ses paupières sur ses joues / Comme une femme pleure son époux en l’étreignant,/ qui est tombé devant sa cité et son peuple / en défendant sa ville et ses enfants du jour fatal,/ et, le voyant mourant et

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mythologie grecque. Fils du roi de Thrace Œagre et de la muse Calliope, il aurait reçu du dieu Apollon une traditionnelle lyre à sept cordes et y aurait ajouté deux cordes en hommage aux neuf Muses. Dans les mythes, il est représenté avant tout comme un aède, c’est-à-dire un poète, qui savait par les accents de sa lyre charmer les animaux sauvages et émouvoir les êtres inanimés. La mythologie grecque rapporte notamment qu’il participa à l'expédition des Argonautes et réussit à détourner les Sirènes grâce

333-334). Ensuite, il faut faire attention car il ya des relations complexes entre les récits premiers (narrateur anonyme) et les récits seconds (Ulysse) ; cette complexité réside notamment dans les mises en abîme parce que Ulysse se transforme en aède racontant ses exploits à l’intérieur d’un récit dans lequel l’aède Homère raconte les histoires d’Ulysse. On note aussi qu’il ya parfois certains écarts entre les récits (c’est le cas de la rencontre d’Ulysse rencontre Nausicaa, chant 7 « 303-307

trois classe : citadins , paysans et pasteurs . On constate qu'a travers son analyse Homère effectue plus précisement une mise en abyme du récit de la guerre entre Troyens et Achéens . Le second cercle de la décoration illustre ces catégories L' aède ici aborde le thème de la culture au sein des “ deux belle cités “( Ligne 19 ) qu'il évoque représentant sans doute celle de la guerre de Troie . Homère marque l'oppostion entres ces poleis où il juxtapose pour représenter le temps , les activités

retenu par Calypso. Athéna, sa protectrice, se rend à Ithaque, la patrie d’Ulysse, donne des conseils au fils de celui-ci, Télémaque, en butte aux prétendants de sa mère, Pénélope, qui manifeste encore son regret d’Ulysse, en entendant le chant d’un aède évoquant le retour de la guerre de Troie. Chant II: Le départ de Télémaque Le lendemain, les Itaciens, convoqués par Télémaque, se réunissenet à l'agora. Malgré l'intervention d'Halitherès et de Mentor, les prétendants refusent de quitter le manoir