Baroque Le Cid

Cela permet de concentrer l’intérêt dramatique sur le sujet principal de l’œuvre, de simplifier l’intrigue. L’unité de temps : la durée de la représentation théâtrale doit coïncider avec la durée de l’action représentée. À la différence du théâtre baroque où les événements pouvaient s’étendre sur plusieurs jours, mois, voire plusieurs années, l’action des pièces classiques n’excède pas les vingt-quatre heures. Cette règle permet d’éviter l’invraisemblance. L’unité de lieu : l’action doit se dérouler

Corneille, Le Cid (1636),Acte I, scne 6. 1637 Racine, Brnice , Acte IV, scne 5 , 1670 Molire, Dom Juan ou Le Festin de Pierre, Acte I, scne 2, 1665 Madame de La Fayette, La princesse de Clves, Tome IV, 1678 HYPERLINK http//www.tv5.org/TV5Site/publication/publi-314-le_Jeu_de_l_amour_et_du_hasard__de_Marivaux.htm http//www.tv5.org/TV5Site/publication/publi-314-le_Jeu_de_l_amour_et_du_hasard__de_Marivaux.htm Objectifsdidactiques Se familiariser avec le thtre du XVII, passage du baroque la tragdie

comme telle. Cette existence de n ormes génériques permet également à l'oeuvre d'exister individuellement ou d'être repérée dans son originalité, ou dans le déplacement que l'oeuvre opère par rapport à ces règles communes. Ce qui va se produire avec le Cid joué en 1637. Met en crise production commune et va susciter la production de nouvelles règles car plus reconnue comme telle par les dictes (sous-titre « tragi-comédie). Citation 8, Gérald Schaeffer : la notion de genre littéraire est mobilisée au

est de faire une pièce plus réaliste, le fait qu’une histoire comme celle de Phèdre ait lieu en 24 heures ne fait que la rendre moins crédible. Le langage des œuvres de théâtre est un autre caractère faux de celles-ci. Dans le théâtre classique et baroque, les pièces étaient construites en vers, avec un langage artificiel, saturé et très étudié. On retrouve des exemples dans les pièces de Molière au XVIIème siècle, ou, à nouveau, dans L’Illusion Comique de Corneille. Ce caractère très exagéré rend

cohabitent en 1688, l’un, le Baroque, existe depuis la fin du XVIème siècle (Montaigne) et se trouve encore dans les 1ères pièces de Corneille, dans Dom Juan ou dans les comédies ballet de Molière ; l’autre, le Classicisme, est limité aux années du début du règne de Louis XIV, 1660-1688. Ces deux courants ont des caractéristiques opposées, liées à leur contexte d’apparition : inquiétude pour le Baroque (violence des guerres de religion

• De plus le théâtre classique prônait la règle des trois unités imposant aux auteurs une seule action en vingt quatre heures ou en temps réel en un même lieu. Ces scènes ne pouvaient donc pas être vraies et certains auteurs comme Corneille dans Le Cid ne les respectaient pas scrupuleusement. • Enfin par exemple dans l’Antiquité, les costumes, les masques étaient étudiés pour être associés à un seul personnage. Plus tard des codes de représentations apparaitront comme par exemple frapper trois coups

fondation d’un nouvel art poétique et promotion de la langue française. Genre littéraire dominant : la poésie lyrique (Ronsard, Les Amours ; Du Bellay, Regrets). Au XVIIe siècle, deux mouvements s’opposent et cohabitent : _ le mouvement baroque mise en scène des métamorphoses du monde ; obsession de la mort, du rêve, de l’inconstance, du masque ; profusion d’ornements, d’effets, d’illusions. Genres littéraires dominants : poésie lyrique (Théophile de Viau, OEuvres), épique (Agrippa d’Aubigné

des jeux comiques improvisés lors des processions en l’honneur de Dionysos. Aristophane est un auteur de comédie antique. Aristote  II- Les règles du théâtre classique Après le foisonnement de la Renaissance et de l’âge baroque, les règles du théâtre classique, inspirées de l’Antiquité, s’imposent. Ainsi, on distingue les règles suivantes : • Les règles de bienséance : Interne : Dans toute pièce classique, les personnages doivent respecter leur caractère établis du

décor  Dans les adaptations minimalistes, le metteur en scène évite au maximum de détourner l'attention du texte, c'est le cas pour Britannicus. Cela n'empêche pas de donner une ambiance propice à la « terreur et à la pitié ». Dans les adaptations « baroque », foisonnantes,  il peut s'en servir pour ajouter des significations et au pire dénaturer la pièce.   L'éclairage  Il participe du décor. Du temps de Racine, la scène était éclairéé par des bougies suspendues à des lustres, il n'était donc pas possible

Jeunesse aventureuse, avide d'expériences, d'un Corneille qui n'hésite pas à faire en toute liberté l'essai de ses moyens de dramaturge, ployant à sa guise les règles et les trois unités. La composition de L'Illusion remonte sans doute à 1635. L'univers baroque y déploie largement ses équivoques somptueuses. Que ce soit du point de vue formel, moral ou métaphysique, les frontières les mieux établies semblent s'effacer dès qu'elles paraissent sur les tréteaux du "comique". Corneille lui-même écrira de son