Bataille de Hattin

vassal de personne. De plus, les Capétiens assurent leur succession en faisant sacrer leurs fils de leur vivant. A partir du XII e siècle, les rois de France agrandissent leur domaine par le biais de mariages, et de rachat de terres. En remportant la bataille de Bouvine en 1214 contre l'empereur d'Allemagne et le comte de Flandre, Philippe Auguste consolide la monarchie à l'intérieur du royaume et dans toute L'Europe. III l'affirmation du pouvoir de l'état (du XIIIe au Xve siècle) a)

djihad, mais jusqu’en 1187, Saladin ne combat quasiment jamais les Francs. Au contraire, il ne fait que signer des trêves avec eux pour être pépouze sur le front est. En 1187, Saladin écrase les croisés lors de la bataille de Hattîn et il reconquiert Jérusalem dans la foulée de cette bataille. La ville sainte est reprise par les musulmans. Saladin fait purifier la ville, les deux mosquées sont restituées à l’islam. D’une certaine manière, l’objectif fixé par Nûr al-Din est atteint. Mais choc considérable

États latins. En mai 1187, Saladin, à la tête d’une immense armée, envahit le royaume de Jérusalem . Le 4 juillet, il bat l’armée latine à Hattin, en Galilée. Le roi Gui de Jérusalem se rend, avec quelques-uns de ses chevaliers, et a la vie sauve, mais tous les Templiers et les Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem sont décapités à proximité du champ de bataille. Dans le sillage de cette victoire, Saladin s’empare de la plupart des forteresses croisées, y compris Jérusalem, laquelle se rend le 2 octobre

qui insiste sur la discipline et l’entraînement physique. Malgré la rigueur de la vie des Templiers, l’opinion populaire a du mal à accepter que des religieux dont le seul combat reste pacifique et passe par la prière prennent part à de réelles batailles durant lesquelles le sang peut être versé. Saint Bernard dans son Eloge de la nouvelle Chevalerie tente de justifier la mission des membres de l’ordre et d’exalter les vertus des nouveaux combattants : le Templier «  a revêtu sa poitrine de la cotte

apprendre à administrer un vaste territoire auquel sont subordonnés le comté d’Édesse, la principauté d’Antioche et, plus tard, le comté de Tripoli. Le danger militaire immédiat d’une contre-attaque musulmane est écarté en 1099 : vainqueurs de la bataille d’Ashkelon contre les Fatimides du Caire, les croisés peuvent se soucier d’organiser le royaume et de transformer Jérusalem, et d’abord d’en prendre possession religieusement. 5 Jérusalem redevient alors un lieu de pèlerinage

avec honneur. Ce furent les Byzantins qui, lorsqu’il fut rendu à la liberté, lui firent, par haine politique, crever les yeux. La défaite de Malazgerd, trop peu mentionnée dans nos manuels, fut un des pires désastres de l’histoire européenne. Cette bataille livrée au cœur de l’Arménie eut comme conséquence, dans les dix ans, la conquête des trois quarts de l’Asie Mineure par les Turcs. Il est vrai que les progrès des Turcs furent aidés par l’incroyable absence de « patriotisme chrétien » des généraux

ù  þ £   qý  ý ¥   ã ü %û ÷  ¨ û ©‡ø í . Révélation, 622 : hégire, début du calendrier musulman : Mohammed quitte La Mecque pour Médine ; 4 premiers califes ; Ommeyades, bataille de Poitiers (732) ; Abbassides . 1099, prise de Jérusalem, première croisade ; 1187, bataille de Hattin (défaite des Croisés par Saladin), perte de Jérusalem ; 1204, prise de Constantinople ; 1291, fin des Etats latins d’Orient . 1453 : prise de Constantinople par les Turcs, fin de l’Empire romain

Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon. Il œuvra pendant les XIIe et XIIIe siècles à l'accompagnement et à la protection des pèlerins pour Jérusalem dans le contexte de la guerre sainte et des croisades. Il participa activement aux batailles qui eurent lieu lors des croisades et de la Reconquête. Afin de mener à bien ses missions et notamment d'en assurer le financement, il constitua à travers l'Europe chrétienne d'Occident et à partir de dons fonciers, un réseau de monastères appelés

avec la prise d’Acre en 1291. Chrétienté contre islam en Orient et en Occident après le VIIe siècle. La grande victoire byzantine sur les Arabes, lors du second siège de Constantinople, en 718, n’aura pas les mêmes conséquences que la bataille de Poitiers : en Orient, une « coexistence armée » s’instaure entre l’empire byzantin et l’empire musulman. En Occident, les musulmans, avec lesquels il y a peu de relations, sont repoussés comme « infidèles » ou « païens » qui menacent la

hérétiques, sanctionnées par le pape qui y attache des récompenses spirituelles et des indulgences, sont des croisades. La Reconquista, croisade de la péninsule ibérique, en fait ainsi partie. Les dates sont alors beaucoup plus larges et mènent jusqu'à la bataille de Lépante (1571) dans la seconde moitié du xvie siècle. C'est la définition dite traditionnelle qui est retenue pour cet article. La première croisade débute en 1096, elle se marque par une forte participation populaire, c’est-à-dire constituée