Baudelaire Chacun Sa Chimère

l’idéal et le rôle de l’artiste comme dans l’antiquité la création passe par l’imagination mais elle est désormais tournée vers l’intériorité. Fichte : imagination = faculté absolue du moi. Novalis : imagination = chemin qui va vers l’intérieur. Baudelaire : tableau = équivalent du rêve de l’artiste. Romantisme : l’homme possède un lien avec l’univers entier mais a conscience d’un éloignement se sait perdu dans l’immensité. On parle de mal de siècle. L’idée qu’il faut retenir = la mélancolie

............................................... 17 A une passante. Charles Baudelaire .............................................................................................................................. 18 Harmonie du soir. Charles Baudelaire ........................................................................................................................... 18 e e 1 L'Étranger. Charles Baudelaire ...........................................................................

· Je n’ai plus que des os – Pierre Ronsard E · 10 E · 11 E La mort Don Juan aux enfers – Charles Baudelaire E · 12 E · 14 E · 15 E Le temps qui passe · Atemporel – Kamal

ne cite pourtant pas. De tous les écrivains allemands, en effet, Novalis semble secrètement le plus proche, « celui dont Nerval ne prononce jamais le nom, mais qui est constamment sur nos lèvres et à notre esprit quand nous lisons tel sonnet des Chimères, l’histoire de la Reine de Saba ou Aurélia »12, selon le mot de Charles Dédéyan. Des rapprochements ont été notés par plusieurs commentateurs : outre Gérard de Nerval et l’Allemagne, publiée en 1958, on trouve, en 1953, la thèse d’André Monchoux

sous le nom de Zambinella et a servi de modèle pour une statue, copiée ensuite par un peintre. Ces ambiguïtés participent enfin d’une esthétique du composite, que le narrateur évoquait dès l’incipit par l’image de la « macédoine » (l. 37) et de la « chimère » (l. 385). La dualité est le principe organisateur du récit. 5 12. Frenhofer meurt en une nuit après avoir brûlé ses œuvres. Sarrasine est assassiné « de trois coups de stylet » après avoir tenté de détruire sa statue. Cette mort répond dans les

BAUDELAIRE (Charles) 1821-1867 Prise de vue Voyou, voyant ou voyeur : Baudelaire résiste aux attaques du substitut Pinard, à l’esprit prophétique dont le gonfle Rimbaud, nouvel évangéliste, au nœud de complexes où essaie de l’étrangler Jean-Paul Sartre, son « semblable », son « frère ». Mais il doit triompher d’autres pièges : la biographie, l’esthétisme, l’histoire, pour retrouver son visage. On ne tente pas d’expliquer Il Giorno par les multiples

Vas-tu, comme jadis, du soir jusqu'au matin, Baiser d'Endymion les grâces surannées ? - " Je vois ta mère, enfant de ce siècle appauvri, Qui vers son miroir penche un lourd amas d'années, Et plâtre artistement le sein qui t'a nourri! " Charles Baudelaire, 1862, Les Fleurs du Mal (1868) Tristesses de la lune Ce soir, la lune rêve avec plus de paresse ; Ainsi qu'une beauté, sur de nombreux coussins, Qui d'une main distraite et légère caresse Avant de s'endormir le contour de ses seins, Sur le

Première partie .................................................................................................. 1 Madame de Staël ................................................................................................................ 1 Baudelaire ............................................................................................................................ 2 Proust ..............................................................................................................

remise en question 1/ La rime 2/ Le vers 16 Nouvelle Revue Pédagogique - Lycée / n° 31 / septembre 2008 3/ Les jeux typographiques 4/ L’abandon des formes poétiques traditionnelles 5/ Le poème en prose XXe siècle > p. 23 1/ Le romantisme 2/ Baudelaire 3/ Mallarmé, Verlaine, Rimbaud, Lautréamont 4/ Apollinaire et le surréalisme 5/ La poésie africaine d’expression française 6/ Poètes du signifiant et poètes du signifié V. Envoi > p. 25 Bibliographie > p. 25 > p. 20 09108315_016_025.qxd

La littérature est-elle un anti-destin? "Eh bien moi, je ne veux pas accepter cette situation". Cette déclaration que Bérenger effectue dans l'Acte III de Rhinocéros de Ionesco, chacun d'entre nous l'effectue dans son for intérieur à un moment de son existence, quand nous nous laissons envahir par le sentiment que nous ne sommes pas maîtres de notre vie, de notre avenir. Néanmoins, tout en nous sentant marionnettes de ce que les latins appelaient le fatum, le destin,et tout en ayant le désir,