Baudelaire Laforgue Spleen

www.comptoirlitteraire.com André Durand présente Charles BAUDELAIRE (1821-1867) Cette première partie est consacrée à sa vie et ses œuvres celles-ci étant résumées et commentées (surtout ‘’Les fleurs du mal’’ et ‘’Petits poèmes en prose’’). Bonne lecture ! Le 9 avril 1821, Charles-Pierre Baudelaire naquit au 13 rue Hautefeuille à Paris (vieille maison au cœur du Paris médiéval qui se trouvait à l’emplacement actuel de la librairie Hachette car elle fut détruite lors

intérieur (être intime, sentiments…). Cherchez des poèmes qui prennent leur sujet dans le monde qui nous entoure et des poèmes qui, par leurs images et leur symbolisme, permettent de percer le mystère des choses, d’aller au-delà des apparences (Baudelaire, « Correspondances »). Comme vous aurez à faire souvent référence aux notions de « accès à » et de « monde », constituez une réserve de mots pour éviter les répétitions. > Pour réussir la dissertation : voir guide méthodologique. > La poésie :

aura été mené autour de l’œuvre inscrite au programme, notamment dans le cadre du parcours associé.] Objet d'étude : La poésie du XIXe siècle au XXIe siècle Sujet B Œuvre : Baudelaire, Les Fleurs du Mal Parcours : alchimie poétique : la boue et l’or. Dans L’Art romantique (« Théophile Gautier », 1869), Baudelaire écrit : « C’est un des privilèges prodigieux de l’Art que l’horrible, artistement exprimé, devienne beauté […] ». Ce propos rend-il compte de votre lecture des Fleurs du Mal ?

compter deux syllabes pour deux voyelles habituellement prononcées en une seule syllabe : c’est la diérèse (« division »). Dans le vers suivant, il faut prononcer vi-olon : - Le vi-olon frémit comme un cœur qu’on afflige. (Baudelaire) - L’ennui, fruit de la morne incuri-o-sité, (Baudelaire) Parfois, il faut lier deux voyelles que l’on prononce habituellement séparément : c’est la synérèse (« rapprochement ») : extasié[zje] : une syllabe = synérèse (extasié[zie] : deux syllabes = diérèse) ou bien : Et le

Objet d’étude 3 : Ecriture poétique en quête de sens des XVIIème siècles à nos jours Œuvre intégrale : Romance Sans Parole, Paul Verlaine, 1874 Lecture cursive : Tableau Parisien, Les Fleurs du Mal, Charles Baudelaire, 1857 Lecture analytique : Texte 1: Ariette I, sections  I « Les Ariettes oublier » 1er poème 1874 Texte 2: Malines, sections II« Jardin Belge » dernier poème 1874 Texte 3: Green, sections VI "Aquarelles », 1er poème 1874 Texte 4: Ariette VII

devant quoi il s’élide. « Pré/ten/dai/t a/rri/ver/ san/s en/com/br[e] à/ la/ vill[e] » (La Fontaine) = 12 syllabes En revanche, le e se prononce devant une consonne ou un h aspiré. « J’im/plo/re/ ta/ pi/tié/, Toi,/ l’u/ni/que/ que/ j’aim[e] » (Baudelaire) = 12 syllabes Diérèse ou synérèse ? Quand deux voyelles se suivent dans une syllabe, elles peuvent être prononcées de deux façons ; l’usage les prononce généralement en une seule émission de voix, dans une seule syllabe ; en revanche, la

devant quoi il s’élide. « Pré/ten/dai/t a/rri/ver/ san/s en/com/br[e] à/ la/ vill[e] » (La Fontaine) = 12 syllabes En revanche, le e se prononce devant une consonne ou un h aspiré. « J’im/plo/re/ ta/ pi/tié/, Toi,/ l’u/ni/que/ que/ j’aim[e] » (Baudelaire) = 12 syllabes • Diérèse ou synérèse ? Quand deux voyelles se suivent dans une syllabe, elles peuvent être prononcées de deux façons ; l’usage les prononce généralement en une seule émission de voix, dans une seule syllabe ; en revanche, la

publiés en 1866,1871 et 1876. Ces recueils ont permis la structuration d'un groupe et d'une esthétique qui, en s'opposant aux principes du Romantisme, préparent au renouveau de la poésie. Ce mouvement qui accueille une centaine de poètes dont Charles Baudelaire, Paul Verlaine et Stéphane Mallarmé si situe entre 1850 et 1870. Théophile Gautier en déclarant qu' « il n'y a de vraiment beau que ce qui ne sert à rien » dans la préface de Mademoiselle de Maupin (1834) puis avec le recueil Émaux et Camées (1852)

1828 Hugo, Odes et ballades 1854 Nerval, Les Filles du feu 1883 Maupassant, Une Vie 1829 - 1848 Balzac, La Comédie humaine 1856 Hugo, Les Contemplations 1884 Huysmans, A Rebours 1830 Stendhal, Le Rouge et le Noir 1857 Flaubert, Madame Bovary 1885 Laforgue, Les Complaintes 1831 Hugo, Notre Dame de Paris 1858 Gautier, Le Roman de la momie 1886 Courteline, Les Gaietés de l'Escadron Rimbaud, Illuminations 1834 Musset, Lorenzaccio 1862 Hugo, Les Misérables Flaubert, Salammbô Le Comte de Lisle, Poèmes barbares

gris » s'impose rétrospectivement comme l'écrin mélancolique d'un cœur à l'image du « chaume/ Sous le pied du chasseur, refusant de ployer ». Le monde prend ici la dimension de ce que Baudelaire appelle « des forêts de symboles », dont le poète nous suggère la signification. Dans le poème de Laforgue intitulé « Spleen », cette « correspondance » entre le paysage intérieur et extérieur est encore plus évidente. L'image du « rideau », de la « vitre ternie », des « passants bêtes » ou de « la boue » de